Une étude récente publiée dans l'International Journal of Environmental Research and Public Health révèle que le body positivisme diffusé sur les réseaux sociaux améliore le rapport des jeunes femmes à leur corps.
L’impact du body positivisme sur les femmes fait débat
Le body positivisme est un mouvement social qui prône l'acceptation de tous les types de corps, indépendamment des standards de beauté imposés par de nombreux médias et la majorité de l’industrie de la mode.
Les chercheurs ont ici cherché à approfondir un sujet qui fait l'objet d'un vif débat : le body positivisme affecte-t-il vraiment en bien la perception que les jeunes femmes ont d'elles-mêmes ?
Ils ont en ce sens mené leur étude sur un groupe de 672 jeunes femmes italiennes, dont l'âge moyen se situait autour de 25 ans. Les participantes ont chacune visionné une courte vidéo contenant 10 images Instagram et 10 images TikTok appartenant à l'une des trois catégories suivantes : "idéaux de beauté normés et sexualisés", "body positivisme sexualisé" ou "body positivisme non sexualisé". Après le visionnage, leur état d'esprit a été décrypté.
Chez les femmes, le body positivisme entraîne une "comparaison vers le bas"
L'analyse de toutes les variables a alors révélé que les idéaux de beauté standardisés entraînaient une "comparaison ascendante", c'est-à-dire que les participantes se sentaient moins bien lorsqu'elles se comparaient aux femmes représentées dans ces images.
En revanche, le body positivisme entraînait une "comparaison vers le bas", ce qui permettait aux jeunes femmes incluses dans la cohorte de se sentir mieux dans leur peau une fois qu’elles avaient visionné ce type de cliché.
60 % des Françaises n’aiment pas leur corps
"Nos résultats devraient être pris en considération lors de la conception d'interventions sur l'image corporelle et l'élaboration de politiques de santé publique", concluent les chercheurs.
Selon un sondage Ifop/Flashs réalisé pour le site Voyageavecnous.fr et dévoilé au début de l’été, 60 % des Françaises n’aiment pas leur corps (contre 33 % des hommes). Un chiffre en net augmentation par rapport à 2013 (46 %).