Lors d’une conférence de presse, la Pr. Anne Barlier, généticienne au CHU de Marseille et présidente de la société française d’endocrinologie (SFE), le Pr. Nicolas Chevalier, endocrinologue au CHU de Nice, le Pr. Bernard Sablonnière, médecin biologiste, et le Pr. Thierry Brue, endocrinologue à l’Hôpital de la Conception à Marseille, ont évoqué différents enjeux liés aux maladies endocriniennes.
Pour rappel, les maladies endocriniennes (ou "maladies hormonales") sont causées par un dysfonctionnement des glandes libérant les hormones. On classe dans cette catégorie le diabète de type 1, les hypothyroïdies, les hyperthyroïdies, les adénomes hypophysaires, la maladie de cushing et l’acromégalie, pathologies sur lesquelles les quatre experts ont communiqué plusieurs chiffres.
Le diabète de type 1
La prévalence du diabète de type 1 est en hausse, avec une incidence (nouveaux cas annuels) de l’ordre de 20 pour 100.000. "La maladie représente environ 10 % des cas de diabète, soit environ 300.000 personnes", précisent les endocrinologues.
Les hypothyroïdies
Les hypothyroïdies constituent l’affection thyroïdienne la plus fréquente, avec une prévalence d’au moins 2,5 %, touchant principalement les femmes et avec une nette augmentation d’incidence après la soixantaine.
Les hyperthyroïdies
Les hyperthyroïdies affectent environ 0,5 à 2 % de la population adulte, avec également une nette prédominance féminine.
Les adénomes hypophysaires
Les adénomes hypophysaires, qui représentent entre 10 et 20 % des tumeurs intracrâniennes de l’adulte, ont une incidence de 4/100.000 habitants.
"Les plus récentes études montrent une prévalence de l’ensemble des adénomes hypophysaires diagnostiqués s’élevant à au moins 1 cas pour 1.000 habitants", précisent les scientifiques.
La maladie de cushing et l’acromégalie
Près de 2.000 patients français sont atteints de la maladie de cushing, et environ 4.000 présentent une acromégalie.