- 37% des Français sont insatisfaits de la qualité de leur sommeil.
- Une nuit blanche accélère le vieillissement du cerveau.
- Ce processus est réversible.
Nuit blanche et diminution de l'activité du cerveau
Des scientifiques ont en effet comparé, grâce à l'intelligence artificielle, les IRM de 134 jeunes volontaires en bonne santé et ont constaté que ceux qui ont été privés de sommeil pendant 24 heures ou plus ont présenté des signes de vieillissement cérébral (perte de volume du cerveau et diminution de l'activité des régions cérébrales).
Plus précisément, les résultats montrent que la privation totale de sommeil augmente l'âge prédit du cerveau de 1 à 2 ans par rapport à l'âge réel. Cependant, après une nuit de sommeil de récupération, l'âge du cerveau revient à la normale. Ces résultats suggèrent que la privation totale de sommeil affecte la structure du cerveau de manière similaire au vieillissement, mais que ces effets sont réversibles avec une récupération adéquate du sommeil.
Les chercheurs ont également constaté que la privation partielle de sommeil n'a pas d'effet significatif sur l'âge prédit du cerveau.
Le sommeil joue un rôle essentiel dans la régénération de notre cerveau
Cette recherche met en évidence l'importance du sommeil pour notre santé neurologique. Le sommeil joue un rôle essentiel dans la régénération et le bon fonctionnement de notre cerveau. Pendant le sommeil, notre cerveau se repose, se répare et consolide nos souvenirs.
Une fatigue trop importante peut aussi avoir d'autres impacts négatifs sur la santé, car elle peut notamment entraîner une prise de poids, une altération de la qualité de la peau ou encore une dépression.
37% des Français sont insatisfaits de la qualité de leur sommeil
Selon l’enquête INSV/MGEN 2023, 37% des Français sont insatisfaits de la qualité de leur sommeil, en majorité les femmes (44%).
"Parallèlement, la durée moyenne de sommeil des Français continue de se réduire : ils dorment toujours peu la semaine (6h58 en moyenne vs 6h57 en 2019), tandis que le week-end ou pendant leurs congés, le temps de sommeil s’est réduit de 34 minutes (7h40 vs 8h14) en raison d’un lever plus précoce les samedis et les dimanches (à 7h29)", détaille l'Institut national du sommeil et de la vigilance.