L’arrivée de la ménopause peut être un vrai bouleversement physique et psychique pour les femmes. Un sondage du site parapharmaceutique Humasana et de l’agence spécialisée en data FLASHS, réalisé par IFOP à l’occasion de la journée mondiale de la ménopause, montre que les Françaises de 50 ans et plus sont partagées entre un sentiment d’épanouissement lié à la maturité et les difficultés physiques et psychologiques liées à cette période de la vie féminine.
Ménopause : 54 % des femmes sont plus épanouies qu’à 25 ans...
On ne va pas se mentir, la ménopause – l'arrêt des règles depuis plus d'un an sans cause identifiée et survenant entre 45 et 55 ans – apporte son lot de troubles. Les trois-quarts des Françaises ménopausées interrogées ont reconnu avoir pris du poids, 72 % d’entre elles ont des troubles du sommeil. Par ailleurs, plus de 6 sondées sur 10 ont confié avoir observé une baisse de leur libido.
Si 39 % de celles qui ont pris des kilos et 29 % de celles qui ont un sommeil agité reconnaissent que ces troubles impactent leur moral, les quinquagénaires semblent toutefois profiter de leur maturité. 54 % d’entre elles assurent être plus épanouies qu’à 25 ans. C’est particulièrement le cas (64 %) des femmes appartenant aux catégories aisées. De plus, près de quatre femmes (38 %) sur dix jugent que leur sexualité est plus intense maintenant que dans leurs jeunes années. C’est près du double de celles qui au contraire se sentent moins libres au lit (21 %).
... mais 35 % admettent envier les femmes plus jeunes
Néanmoins, la ménopause n’est pas toujours une transition facile. Près de la moitié (46 %) des femmes de plus de 50 ans confessent qu’elles craignent de vieillir et 23 % redoutent de faire plus que leur âge. De plus, si 37 % des volontaires interrogées se trouvent aussi séduisantes qu’avant, 35 % reconnaissent envier les femmes plus jeunes qu’elles.
Avoir une image plutôt positive de soi n'empêche pas d’avoir aussi des complexes. Près de 9 femmes sur 10 de plus de 50 ans ont confié avoir un complexe lié au vieillissement sur au moins une partie de leur corps. 75 % d’entre elles n’aiment pas leur ventre, 64 % leurs bras et 61 % leur visage. Par ailleurs, plus de 6 sondées sur 10 (63 %) souhaiteraient agir sur leur ventre pour limiter les effets de l’âge. Cela représente 13 % de plus par rapport à une étude de 2007. Les parties qui suscitent le moins de complexes sont finalement les fesses et les jambes (42 %).
Ces craintes, entourant le vieillissement, semblent nourrir un attrait pour la jeunesse chez certaines sondées. Une participantes sur cinq (21 % et 29 % de celles qui ont très peur de vieillir) a reconnu fantasmer sur des hommes plus jeunes qu’elle, soit trois fois plus que celles qui rêvent d’un partenaire plus âgé (7 %).
Toutefois, les hommes proches de leur âge restent au cœur de leurs désirs, 72 % des répondantes étant attirées par eux, et non par les “petits jeunes”.