- Un collégien a fait un malaise quinze minutes après avoir été vacciné à Nantes.
- Il reste dans un état préoccupant au CHU de Nantes.
- La vaccination contre les HPV est proposée gratuitement à tous les collégiens âgés de 11 à 14 ans.
Quinze minutes après avoir été vacciné contre le papillomavirus, un collégien nantais a fait un malaise ce jeudi 19 octobre. “Ce malaise vagal a provoqué une chute lourde de cet élève”, selon un communiqué de presse de l'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire. Vendredi, l’élève de 5e était toujours hospitalisé au CHU de Nantes.
Vaccination gratuite contre le papillomavirus pour tous les 5e
Depuis le mois d’octobre 2023, la vaccination gratuite et non obligatoire contre les papillomavirus est généralisée pour tous les élèves de 5e. D’après le ministère de la Santé, ce vaccin “prévient jusqu’à 90 % des infections HPV, souvent non symptomatiques mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus.”
Depuis 2020, la Haute autorité de santé (HAS) recommande la vaccination contre les papillomavirus pour tous les garçons et toutes les filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans.
#VaccinationHPV | L'ANSM, avec @Reseau_CRPV et @Epiphare, déploie son dispositif de surveillance renforcée des effets indésirables
— ANSM (@ansm) September 27, 2023
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Un malaise après le vaccin contre le papillomavirus, un effet secondaire à surveiller
Dans un tweet publié ce mardi 17 octobre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait indiqué “déplo[yer] son dispositif de surveillance renforcée des effets indésirables”.
De son côté, l’ARS des Pays de la Loire rassure : “un malaise vagal autour de la vaccination peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin.”
La campagne de vaccination devrait reprendre à la rentrée scolaire, le lundi 6 novembre, dans les collèges de Loire-Atlantique.
Les papillomavirus humains sont à l’origine de 6.000 nouveaux cas de cancers et 30.000 lésions précancéreuses du col de l’utérus chaque année en France.