- Environ 35% des femmes en âge de procréer aux États-Unis ne disposent pas de quantités suffisantes de fer dans leur organisme, une proportion qui s'élève à 25% en France.
- La pâleur, la sensibilité accrue au froid, les palpitations cardiaques, la fatigue, l’essoufflement à l’effort, les maux de tête, la sensation de "tête qui tourne", les vertiges, les étourdissements ou encore la faiblesse en se levant d’une chaise peuvent être les signes d'une carence en fer.
- Les femmes en manque de fer peuvent aussi se montrer irritables.
Selon The New York Times, environ 35% des femmes en âge de procréer aux États-Unis ne disposent pas de quantités suffisantes de fer dans leur organisme, une proportion qui s'élève à 25% en France.
Carence en fer chez la femme : quels symptômes ?
"L’anémie par carence en fer est souvent bien tolérée par le corps et n’entraîne aucun symptôme lorsqu’elle débute, car elle s’installe très progressivement. Elle peut alors être révélée par un bilan sanguin réalisé pour un autre motif", explique l’Assurance Maladie.
Mais si la baisse du taux d’hémoglobine devient plus importante, divers symptômes peuvent apparaître. On recense ainsi des signes propres à l’anémie, comme la pâleur, la sensibilité accrue au froid, les palpitations cardiaques, la fatigue, l’essoufflement à l’effort, les maux de tête, la sensation de "tête qui tourne", les vertiges, les étourdissements ou encore la faiblesse en se levant d’une chaise. Des manifestations caractéristiques du manque de fer, telles qu’une peau et des cheveux secs ou des ongles cassants, peuvent également apparaître.
Les femmes en manque de fer peuvent aussi se montrer irritables, selon Malcolm Munro, professeur d'obstétrique et de gynécologie à la David Geffen School of Medicine de l'Université de Californie à Los Angeles.
Carence en fer chez la femme : que faire ?
Si ces symptômes se manifestent, une consultation auprès de son médecin traitant est indispensable. Après avoir examiné son patient, le généraliste prescrit un bilan sanguin pour établir le diagnostic d’anémie.
Au quotidien, pour les adultes, les besoins en fer diffèrent en fonction du sexe : un milligramme (mg) pour un homme et deux mg pour une femme entre la puberté et la ménopause. Une alimentation normale apporte environ 10 à 15 mg de fer par jour, mais 5 à 10 % seulement sont absorbés par l’organisme.
En cas de carence, il est donc recommandé de privilégier des aliments riches en fer comme la viande rouge, le boudin, le foie, les légumes secs (lentilles), les œufs, etc. Si ce n’est pas suffisant, des compléments peuvent aussi être prescrits par le médecin.
"Les saignements menstruels abondants sont la principale cause des taux élevés de carence en fer chez les femmes adultes non enceintes. Après la ménopause, lorsque les femmes cessent de saigner, leur taux d'hémoglobine tend à s'égaliser avec celui des hommes", explique le site Slate.fr.