- L'AVC est l'une des principales causes de mortalité dans le monde, la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence chez les séniors.
- A l’occasion de la journée mondiale de l’AVC le 29 octobre prochain, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) souhaite revenir cette année sur les principales actions qui permettent d'éviter cette pathologie.
- Prévenir la survenue d’un AVC chez une personne sans antécédent repose principalement sur le dépistage et le traitement de 8 facteurs de risque.
En France, on dénombre chaque année près de 140.000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), soit un toutes les 4 minutes. C’est une des principales causes de mortalité dans le monde, la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence chez les séniors.
8 facteurs de risque d'AVC
À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC le 29 octobre prochain, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) souhaite revenir cette année sur les principales actions de prévention. "Même si beaucoup de progrès ont été réalisés dans la prise en charge des AVC avec des traitements efficaces qui diminuent les séquelles, la prévention doit rester au cœur de la politique de lutte contre cette maladie. Mieux connaître les moyens de prévenir l’AVC est aussi la première arme pour mieux le combattre", explique l’organisation dans un communiqué de presse.
Prévenir la survenue d’un AVC chez une personne sans antécédent repose principalement sur le dépistage et le traitement de 8 facteurs de risque. Le premier d’entre eux est l’hypertension artérielle : chaque diminution de 10 mmHg de pression artérielle systolique permet de réduire de 20 % le risque d’AVC. Par ailleurs, chez les personnes souffrant d’arythmie cardiaque avec facteurs de risque, les anticoagulants oraux réduisent de plus de 60 % le risque d’AVC par occlusion artérielle (cela peut être dépisté en prenant son pouls et en mesurant ses pulsations cardiaques, NDLR). Suivent l’excès de cholestérol, le diabète, l’obésité, la consommation de tabac, la prise d’alcool, une mauvaise alimentation et le manque d’activité physique.
Le risque d’AVC est maximal chez une personne qui combine tous ces facteurs, et ce quel que soit son âge et son sexe. En revanche, éliminer une à une ces causes permet d’éloigner le danger considérablement.
Qu'est-ce que l'accident vasculaire cérébral ?
"On estime que 90 % des AVC pourraient être évités à l’échelon individuel en contrôlant tous ces facteurs de risque. Cela signifie que sur les 140.000 nouveaux cas annuels en France, nous pourrions sans doute en éviter plus de la moitié avec des mesures simples à la portée de chacun ! Encore aujourd’hui, beaucoup trop de patients, parce qu’ils ne sont pas suffisamment informés sur les facteurs de risque et les moyens de prévention, se mettent véritablement en danger", conclut le Professeur Sonia Alamowitch, Présidente de la SFNV et chef de service des urgences neuro-vasculaires à l'hôpital Pitié-Salpétrière.
Un accident vasculaire cérébral est la conséquence d’une atteinte de la circulation sanguine vers le cerveau. Il se produit soit lorsqu’un vaisseau sanguin est obstrué, soit par déchirure d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie dans le cerveau.