- En métropole, le Centre-Val de Loire et le Grand Est sont désormais en phase épidémique de bronchiolite tout comme la Bretagne, l’Île-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire.
- La semaine du 23 au 29 octobre, 3.189 enfants touchés par la bronchiolite ont été pris en charge aux urgences.
- Une nouvelle livraison du Beyfortus, un traitement préventif contre la bronchiolite, est prévue pour début novembre.
En raison de la hausse des cas de bronchiolite, de nouvelles régions ont été placées en "phase épidémique" par Santé publique France. Le Centre-Val de Loire et le Grand Est sont désormais classés en alerte rouge, rejoignant la Bretagne, l’Île-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire. En Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont également dans cette catégorie. Quant aux régions Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, elles sont passées en phase pré-épidémique
Bronchiolite : une épidémie moins forte que la précédente
Très fréquente chez les nourrissons et les enfants de moins de deux ans, la bronchiolite est une maladie respiratoire principalement due au virus respiratoire syncytial (VRS). Cette pathologie atteint les petites bronches de l’enfant et peut provoquer une toux importante ainsi qu’une respiration sifflante.
Dans son dernier bulletin épidémiologique publié le 2 novembre, Santé publique France a indiqué que 3.189 enfants âgés de moins de deux ans ont été pris en charge aux urgences pour bronchiolite pendant la semaine du 23 au 29 octobre. Malgré l’augmentation des cas de bronchiolite, le niveau de cette épidémie reste moindre par rapport à celle de l’hiver 2022/2023, a rapporté l’autorité sanitaire.
Une prochaine livraison du vaccin Beyfortus
En septembre, une campagne de prévention contre la bronchiolite a débuté. Le Beyfortus, développé par les laboratoires Sanofi et AstraZeneca, est délivré en une injection dans le muscle de la cuisse. Ses effets protecteurs contre la maladie respiratoire sont garantis pendant au moins cinq mois.
Face à une importante demande, les stocks se sont rapidement écoulés. Le 29 septembre, les autorités sanitaires ont demandé aux professionnels de santé d’arrêter les prescriptions du vaccin Beyfortus. Une nouvelle livraison du traitement préventif est prévue au début du mois de novembre dans les pharmacies. Les parents, qui souhaitent faire l'injection à leur bébé, devront alors prendre rendez-vous avec leur pédiatre ou médecin généraliste, afin d’obtenir une ordonnance.