- La vitamine B12 est uniquement présente dans les aliments d’origine animale.
- Le principal symptôme d’une carence en vitamine B12 est l’anémie.
- Une carence peut entraîner des lésions nerveuses, une faiblesse musculaire, des difficultés motrices, etc.
Abats, viande, volaille, poisson, fruits de mer, produits laitiers… La vitamine B12, ou cobalamine, est uniquement présente dans les aliments d’origine animale, selon le Vidal. Par jour, il faut en consommer 4 microgrammes (µg) pour les hommes et les femmes de 18 ans et plus, d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
L’anémie, le principal symptôme d’un manque de vitamine B12
Quand ces proportions ne sont pas respectées, il y a un risque de carence. Dans ce cas, le principal symptôme est l’anémie, c’est-à-dire une baisse anormale du taux d’hémoglobine dans le sang.
Ainsi les symptômes caractéristiques de l’anémie peuvent être le signe d’une carence en vitamine B12 :
- Pâleur
- Essoufflement
- Fatigue chronique
- Palpitations
- Maux de tête
- Vertiges
- Difficultés à se concentrer, à se souvenir, à lire
- Manque de motivation, d’entrain
- Difficultés à mener ses activités habituelles
- Irritabilité
- Troubles de la mémoire et de l’humeur
Carence en vitamine B12 : consulter son médecin en cas de symptômes
Si vous constatez l’un de ces symptômes, il faut consulter votre médecin généraliste car une carence en vitamine B12 peut aussi entraîner, selon le manuel MSD, “des lésions nerveuses, des picotements ou une perte de sensation dans les mains et les pieds, une faiblesse musculaire, une perte de réflexes, des difficultés motrices, de la confusion et une démence.”
Le médecin vous demandera de réaliser des analyses de sang pour établir le diagnostic. Si elles indiquent une carence, il pourra alors vous prescrire des suppléments de vitamine B12.
Dans un contexte de hausse générale des prix liées à l’inflation, la carence en vitamine B12 pourrait devenir un problème de santé publique. En effet, les prix des aliments d’origine animale font partie des plus élevés. Selon un récent sondage Ifop-Fiducial, déjà 30 % des Français se privent de certains aliments ou sautent régulièrement un repas.