Le sternum, cet os plat situé en avant de la cage thoracique, peut vous faire mal. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Cela peut être le symptôme de diverses pathologies, qui peuvent être graves : la pneumonie, l’embolie pulmonaire, l’angine de poitrine, la péricardite ou encore l'œsophagite.
Les maladies qui se manifestent par une douleur au sternum
La pneumonie est une infection aiguë pulmonaire bactérienne qui peut se traduire par une douleur au sternum. Si cette maladie est prise en charge à temps, elle reste bénigne. Mais, si ce n’est pas le cas, les complications peuvent être importantes à l’instar d’une septicémie ou d’un abcès du poumon. Entre autres signes, il peut y avoir de la fièvre, une toux sèche ou encore un essoufflement.
Autre maladie possible en cas de douleur au sternum : l’embolie pulmonaire, c’est-à-dire une obstruction d'une artère des poumons. Les personnes qui en sont atteintes peuvent aussi souffrir de dyspnée (difficultés à respirer) ou d’une forte toux. En cas d’embolie, il faut appeler les urgences pour une prise en charge très rapide.
L’angine de poitrine se manifeste par une douleur thoracique, plus précisément sur l'arrière le sternum. Ce mal survient généralement pendant un effort ou un stress intense. Là aussi, il faut rapidement consulter son médecin qui, avec différents examens, établit le diagnostic.
Les personnes souffrant de douleurs au sternum peuvent aussi être atteintes de péricardite, une inflammation de la membrane qui recouvre le cœur, ou d’œsophagite, une inflammation de la muqueuse de l'œsophage.
Consulter un médecin en cas de douleur au sternum
Dans tous les cas, lorsque vous constatez une douleur au sternum, il est recommandé de consulter votre médecin car toutes ces maladies peuvent être, à court ou moyen terme, graves et parfois engager le pronostic vital.
Ce conseil est aussi valable pour les douleurs au thorax ou à la poitrine qui peuvent être d'origine cardiovasculaire (infarctus, angine de poitrine), pulmonaire (infection, pneumothorax, inflammation de la plèvre), digestive (reflux gastro-œsophagien), abdominale (colique hépatique, appendicite) ou encore psychologique.