Parfois, une manifestation physique banale peut révéler de gros problèmes de santé. C’est ce qui est arrivé à Becca Smith. A seulement 31 ans, la jeune femme, qui souffrait depuis longtemps de douleur au dos, s’est vu diagnostiquer un cancer du poumon.
Mal de dos et cancer du poumon : "je n'ai jamais fumé"
Coach sportive, cette habitante de Chester en Angleterre avait pourtant une bonne hygiène de vie. "Je mène une vie active et saine. Je n'ai jamais fumé. J'ai donc supposé que je m'étais blessé à l'entraînement et j'ai pensé que j'avais peut-être une hernie discale", raconte-elle. Face à la douleur persistante, Becca Smith décide de faire des examens plus approfondis, qui révèleront un cancer des poumons à petites cellules.
"Mon monde s'est effondré", se souvient la jeune femme. "Mon cancer s'était propagé à tout mon corps, y compris à mon cerveau. Les médecins ont dit que rien ne pouvait être fait pour me sauver", se rappelle-t-elle.
"J'ai un groupe de très bons amis, avec mes sœurs, ma mère, mon père et ma famille proche. Tout le monde passait du temps à mon chevet pour me dire au revoir. J'ai de vagues souvenirs de gens qui chantaient et me racontaient des histoires, portant des masques parce que c'était pendant la pandémie", se souvient Becca Smith.
La Britannique bénéficie finalement d’un traitement novateur, qui l’a maintenu en vie jusqu’ici. "J'essaie maintenant de considérer mon cancer comme un problème de santé à long terme. Avec le soutien de ma famille et de mes amis, j'arrive à me débrouiller. J'aime retrouver mes amis autour d'un café et me promener tous les matins pour me vider la tête. Je fais du yoga, du pilates, je mange bien et je travaille à nouveau. J’ai même installé ma propre salle de sport", se félicite-t-elle.
Mal de dos : qu'est-ce que le cancer du poumon à petites cellules ?
Le cancer du poumon à petites cellules, de son véritable nom Cancer Bronchique à Petites Cellules (CBPC), est un cancer des cellules neuroendocrines des bronches. Cette forme concerne environ 15% des cancers du poumon en France. Son principal facteur de risque est le tabagisme.
"Il s’agit d’un cancer qui évolue rapidement, mais dont malheureusement les symptômes apparaissent tardivement, souvent après l’évolution de la maladie en métastases, ce qui retarde le diagnostic et assombrit le pronostic du patient", précise l’institut de radiothérapie et de radiochirurgie H.Hartmann.