Elles s’appellent Margot, Jihane, Juliette, Violaine, Ibtissam, Lisa et Valentine. Il se nomme Sasha et n’a même pas 10 ans. Entre émotions, courage, tragédie et espoir, ces sept femmes et cet enfant nous ont emportés dans leur histoire. Retour sur ces témoignages qui vous ont le plus marqués en 2023 sur Pourquoi docteur.
Ibtissam, jeune femme atteinte de troubles bipolaires
“Il y a des jours où tu as l’impression d’être l’enfant de Dieu, de pouvoir survoler n'importe quoi, que le monde est à toi. Et à d’autres moments, tu vis des phases de dépression très intenses qui peuvent durer plusieurs semaines voire des mois.”
Cette étudiante de 23 ans s’est livrée sans détours pour nous parler de ses troubles bipolaires, seulement trois mois après la pose de son diagnostic. Elle nous raconte son vécu, marqué par un yoyo permanent entre sentiment de toute puissance, extrême colère, dépression et pensées suicidaires.
Trouble bipolaire : “J'étais dans le déni total, jusqu’au jour où ça va trop loin”
Jihane, souffrant de myasthénie, une maladie auto-immune
“J’ai des difficultés respiratoires au moindre effort, je peine à marcher, à monter un escalier, même des choses simples comme ranger la vaisselle, me brosser les dents, coiffer les cheveux de ma fille, demandent un effort incommensurable.”
Jihane a appris sa maladie au lendemain de son accouchement, à l’âge de 39 ans. Si le diagnostic rapide lui a permis d’obtenir une bonne prise en charge, son quotidien n’en reste pas moins chamboulé et difficile, d’autant plus avec une petite fille à élever.
Jihane, atteinte de myasthénie : “C'est une maladie vicieuse, très handicapante”
Violaine, victime d’un syndrome de Guillain-Barré
“Quand je me réveille, je suis nue, en blouse d’hôpital, allongée et engourdie. J’ai deux gros tuyaux dans la bouche reliés à une bruyante machine qui me souffle continuellement de l’air dans les poumons.”
Quatre ans après avoir été victime d’un sévère syndrome de Guillain-Barré, Violaine revient sur sa descente aux enfers, sa longue rééducation et son retour à la vie quotidienne qui ne sera plus jamais comme avant.
Margot a fait un AVC à seulement 33 ans
"Je me suis réveillée très fatiguée ce matin-là [...] et j’étais complètement incohérente : impossible par exemple de me souvenir de mon âge ou de mon adresse, et j'étais obnubilée par l'idée de prendre une douche."
Elle a d’abord pensé à une hypoglycémie mais son petit-déjeuner n’a pas amélioré son état. Au total, il aura fallu quatre heures pour que le diagnostic de Margot soit posé : la jeune femme est en train de faire un accident vasculaire cérébral. Ce délai très long ne sera pas sans conséquences…
“Après un AVC à 33 ans, j’entends et je sens beaucoup plus de choses qu’avant”
Le combat de Juliette contre un cancer du sein triple négatif
“Je prends tout ça en pleine face, trois jours avant Noël. Comme nous sommes en plein Covid, j’apprends toutes ces mauvaises nouvelles seule, face à mon oncologue.”
Prise de douleurs à la poitrine, avec une boule bien présente au niveau du sein gauche, cette trentenaire est d’abord éconduite par sa gynécologue qui lui assure par téléphone qu’à 30 ans, elle ne peut pas avoir un cancer du sein. La suite prouvera malheureusement le contraire.
Cancer du sein triple négatif : “Le deuil de la maternité est pour moi le plus compliqué à vivre”
Lisa, atteinte d’un cancer du poumon à petites cellules
“Je suis désormais une "maman solo" car mon couple n’a pas résisté à l'épreuve de la maladie.”
Elle n’a jamais fumé, n’a aucun membre de sa famille atteint d’un cancer du poumon et ne vit pas dans une zone exposée au radon. Pourtant, Lisa a reçu le diagnostic de son cancer du poumon à seulement 45 ans. Une épreuve de chaque instant depuis la violente annonce faite par le médecin.
Cancer du poumon : “C’est difficile de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête”
Le combat de Valentine, maman d’un enfant diagnostiqué autiste à 16 mois
“Quand votre enfant ne regarde pas dans votre direction quand vous faites du bruit ou que vous l’appelez, alors que vous savez qu’il n’est pas sourd, c’est forcément qu’il y a un problème quelque part.”
Pédiatre, personnels de la crèche, mari… Tous lui disaient que Sasha était un bébé “normal”, et qu’en tant que jeune maman, elle était sans doute trop stressée. Mais Valentine a décidé de suivre son instinct… offrant à son fils le meilleur avenir possible !
Enfant autiste : “Aujourd’hui Sasha va si bien ! C’est le bonheur tous les jours !”
Tous nos témoignages sont à retrouver dans la rubrique Témoignage patients. Si vous aussi, vous souhaitez nous partager votre vécu, vous pouvez envoyer un mail à redaction@pourquoi-docteur.fr avec l’objet “Témoignage patient”.