Comme le veut la tradition, les soirs de réveillon sont l’occasion de se retrouver entre amis ou en famille autour de quelques verres d'alcool. Dans un contexte social quelque peu "morose", un sondage a été commandé par Hedonist Labs, expert en compléments alimentaires et spécialiste des sujets liés à l’alcool, qui révèle que pour le réveillon 2024, 30 % des Français admettent avoir "beaucoup plus bu que d’habitude" et seuls 15 % prévoient de participer au "dry january".
Nouvel an : seuls 6 % des Français "affirment ne pas avoir bu une seule goutte d’alcool"
Ainsi, s’agissant de la consommation d’alcool lors du réveillon du Nouvel An, seuls 6 % du panel sondé "affirment ne pas avoir bu une seule goutte d’alcool", tandis que 19 % reconnaissent avoir bu 4 à 5 verres dans la soirée et 23 % ont même consommé 6 verres et plus. Selon l'enquête, 53 % des buveurs confient avoir déjà subi des maux de tête au lendemain d’une soirée arrosée, 28 % évoquent même des nausées ou vomissements et 6 % se sont même déjà retrouvés dans l’incapacité d’aller travailler le lendemain d’un excès. Pour tenter de contrer les effets de l’alcool, 37 % ont déjà eu recours à des médicaments (type paracétamol, anti-inflammatoires…), une association entraînant des effets secondaires parfois graves.
Le champagne reste l’alcool le plus prisé
Concernant le type de boisson consommée, le champagne occupe sans surprise le haut du podium, avec une consommation estimée à 71 % chez ceux qui ont bu de l’alcool ce soir-là, talonné par le vin (70 %). La bière, qui a désormais gagné sa place sur les tables du réveillon, a été consommée par 16 % du panel, loin encore des spiritueux (30 %) et des cocktails (35 %). Ces chiffres montrent que les Français ont tendance à se laisser emporter par l'ambiance festive et à consommer de l'alcool en grandes quantités lors des fêtes de fin d'année.
Dry january : est-il peu connu et peu suivi ?
Autre constat, seuls 28 % des sondés connaissent le "dry january", qui consiste à ne plus boire d’alcool du tout durant le mois de janvier. Ce faible chiffre explique que seuls 15 % du panel ont l’intention de relever ce défi sanitaire. Et curieusement, parmi les opposants à cette pratique, 19 % déclarent ne pas croire aux bienfaits d’une telle abstinence prolongée. Tout de même, 66 % du panel prévoit de réduire sa consommation d’alcool après cette période de "bombance". Il semble essentiel de sensibiliser davantage les Français à l'importance de réduire leur consommation d'alcool et encourager des habitudes de consommation plus raisonnables tout au long de l'année.