- La chanteuse Lous and the Yakuza a révélé être atteinte de sclérose en plaques sur son compte Instagram.
- L’artiste explique que ce diagnostic est "un soulagement, même s’il n’y a aucun remède".
- La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central.
"Il y a un an, deux semaines après la sortie de mon deuxième album, je me suis réveillée paralysée des deux jambes. Je n’avais aucune idée de ce qui m’arrivait, et j’ai été dans un fauteuil roulant pendant 3 mois parce que je ne pouvais plus marcher".
Cette semaine, la chanteuse Lous and the Yakuza a révélé être atteinte de sclérose en plaques sur son compte Instagram.
Sclérose en plaques : ce diagnostic est "un soulagement, même s’il n’y a aucun remède"
"J’étais perdue et confuse, à la recherche d’un diagnostic. Il n’y avait aucun problème visible avec mes jambes, alors qu’est-ce que c’était ?", raconte-t-elle. "Nous (ma famille, mes amis et moi) sommes allés d’un médecin à l’autre pour trouver ce qui n’allait pas. Et après quelques appels, on m’a conseillé de rencontrer l’un des meilleurs neurologues de Paris", poursuit-elle.
A la suite d'une IRM de son cerveau et de sa colonne vertébrale, la jeune star belgo-congolaise de 27 ans décrit ensuite l’annonce de son diagnostic, accompagné d’une réflexion qu’elle juge raciste. "J’ai une bonne nouvelle pour vous : vous êtes une femme noire MAIS vous avez un cerveau. Et je pense que vous souffrez de sclérose en plaques", lui a alors dit son médecin.
A la fin de son post, l’artiste explique que ce diagnostic est "un soulagement, même s’il n’y a aucun remède".
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. "Une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou encore sphinctériennes (le plus souvent urinaires et intestinales)", explique l’Inserm.
A plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible. Et si les traitements actuels permettent de réduire les poussées et améliorent la qualité de vie des patients, ils ont le plus souvent une efficacité insuffisante pour empêcher la progression du handicap à moyen terme.
"Cependant, de nouvelles stratégies thérapeutiques particulièrement prometteuses pourraient changer la donne dans les années à venir", conclut le centre de recherche.