Pour 100 grammes d'œuf dur, il y a 13,5 grammes de protéines, selon la table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual, élaborée par l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses).
Les oeufs, riches en protéines et en vitamines
C’est donc un aliment très riche en protéines, qui sont notamment essentielles, toujours selon l’Anses, pour le renouvellement des tissus musculaires, de la peau, des cheveux, des ongles, des poils, etc. Actuellement, la référence nutritionnelle en protéines des adultes en bonne santé (RNP) est de 0,83 g/kg/j.
Mais ce n’est pas le seul apport des œufs. Ceux-ci contiennent beaucoup de vitamines (B, C, D, E, K), qui sont impliquées dans de nombreuses fonctions biologiques, notamment la vision, les systèmes musculaire, nerveux, immunitaire ou encore la coagulation du sang.
Autres éléments apportés par les œufs : les minéraux et les oligoéléments. Selon l’UFC-Que Choisir, “deux œufs couvrent 20 à 30 % des besoins quotidiens en fer, iode, sélénium et phosphore.”
Les œufs contiennent aussi des caroténoïdes, qui sont des pigments végétaux responsables des couleurs rouges, orangées, jaunes et vertes des fruits, des légumes, des fleurs et des algues. Ceux-ci ont des propriétés antioxydantes et, pour certains caroténoïdes, ils peuvent aussi produire de la vitamine A qui participe au maintien de la vision et limite le risque de maladies.
Enfin, si les poules sont nourries avec des aliments riches en oméga 3, comme des graines de lin, les œufs en seront aussi riches ! Les oméga 3 sont une famille d’acides gras essentiels nécessaires au bon fonctionnement du corps humain.
Cinq à six oeufs par semaine pour les personnes en bonne santé
Ce qui, pendant longtemps, a fait mauvaise presse à cet aliment, c'est le cholestérol qu’il contient : 355 milligrammes pour 100 grammes d'œuf dur. Néanmoins, de récentes études ont relativisé la réputation des œufs.
Des travaux publiés dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, montraient que manger jusqu'à 12 œufs par semaine pendant six mois n'augmentait pas les facteurs de risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes de pré-diabète et de diabète de type 2.
De plus, une autre étude, publiée dans la revue British Medical Journal montre que la consommation raisonnable d'œufs (jusqu'à un par jour) diminuerait le risque de maladie cardiaque.
“On peut manger sans problème cinq à six œufs par semaine”, explique Corinne Chicheportiche-Ayache, nutritionniste, à Ouest France, précisant que les personnes diabétiques ou souffrant d’hypercholestérolémie non contrôlée ne doivent en revanche “pas dépasser deux à trois œufs par semaine.”