Une étudiante de l'Université catholique de Lille est décédée à la suite d’une méningite bactérienne, selon un communiqué de l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France, publié ce vendredi 9 février.
Une personne sur dix décède de la méningite bactérienne
Cette maladie, notamment quand elle est d’origine bactérienne, peut être très dangereuse pour les personnes qui en sont atteintes. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), “environ 1 personne sur 10 atteintes de ce type de méningite en meurt et 1 sur 5 présente des complications graves”.
C’est pour cette raison que l’ARS a tout de suite cherché les personnes ayant été en contact rapproché avec l’étudiante au cours des dix derniers jours, qui correspondent à la durée maximale de la période d’incubation. Ainsi, treize personnes ont entamé ce vendredi 9 février un traitement préventif.
L’ARS rappelle que pour être contaminés, les contacts doivent être “étroits, rapprochés et répétés” avec le malade. “Partager son verre ou se faire la bise ne présentent par exemple pas de risque de transmission, précise le communiqué. La fermeture ou la désinfection des locaux [de l’Université] sont inutiles. Les étudiants et le personnel peuvent continuer à fréquenter normalement l’établissement.”
Des séquelles chez les patients qui survivent à la méningite bactérienne
Les symptômes les plus courants de la méningite sont la raideur de la nuque, les céphalées, la confusion ou l’altération de l’état mental, la fièvre, les nausées et les vomissements. Les bactéries responsables d’une méningite peuvent aussi infecter le sang et mener à un état septique très dangereux pour le patient.
Selon l’OMS, “une personne sur cinq survivant à un épisode de méningite bactérienne peut avoir des séquelles durables”. Il s’agit notamment de troubles de la vision, de la parole, du langage, de la mémoire et de la communication, de perte auditive, de crises convulsives, de faiblesse des membres. L’état septique peut aussi mener à l’amputation d’un membre.