Si la mortalité infantile a été divisée par trois en trente ans, elle a, en revanche, augmenté entre 2008 et 2009, passant de 3,6 à 3,7 décès pour 1000 naissances. Ce qui nous vaut de passer du 5 ème au 14 ème rang européen. Ces décès concerneraient essentiellement la première semaine de la vie. Ce qui permet d'avancer des hypothèses sur les causes de décès.
Anne Tursz, pédiatre et directeur de recherche à l'Inserm.
Pour l'Insee, les causes de cette hausse de la mortalité infantile restent mystérieuses. L'institut dit avoir examiné l'âge des mères, leur nationalité, leur catégorie sociale, leur lieu de résidence mais aucune explication en vue.
Anne Tursz: "notre système de santé constitue sans doute un terreau favorable à une telle dégradation"