Si la course à pied est de plus en plus pratiquée, c'est à la fois pour ses avantages sur la santé physique, et son accessibilité. Mais son impact sur la santé mentale mérite aussi une attention toute particulière.
Son impact sur le bien-être émotionnel
Accessible à un grand nombre, pouvant se pratiquer sous diverses formes, en ville, à la montagne, à la mer ou sur un tapis roulant, la course à pied est un exercice aérobique qui agit aussi sur le cerveau. En libérant les hormones du bonheur que sont la sérotonine, la dopamine, les endorphines et l'ocytocine, elle joue un rôle crucial dans la régulation de notre humeur, diminuant les symptômes d'anxiété et de dépression.
Le sentiment de bonheur et de plaisir, ressenti par un grand nombre de coureurs, induit un état de relaxation durable, y compris en dehors de l'effort physique.
L'impact sur la qualité de sommeil
Courir régulièrement améliore aussi significativement la qualité du sommeil. L'exercice aérobique en général, et surtout la course à pied, favorise la santé cardio-respiratoire et métabolique, ce qui se traduit par des meilleurs cycles du sommeil et donc un sommeil plus réparateur.
En effet, en modulant le stress et en favorisant un état de fatigue physique, la course aide à lutter contre les insomnies en favorisant un endormissement plus rapide. Grace a ce meilleur sommeil, le fonctionnement du cerveau est optimal, ce qui permet une meilleure consolidation de la mémoire et une meilleure attention la journée.
L'impact sur la neuroplasticité cérébrale
L'un des impacts les plus fascinants de la course à pied sur le cerveau est sa capacité à le rendre plus « plastique ». Ce qu'on appelle la neuroplasticité, c'est-à-dire la capacité du cerveau à se modifier et à s'adapter, est cruciale pour l'apprentissage et la mémoire.
En stimulant la création de nouveaux neurones et en renforçant les connexions entre eux, la course à pied augmente la capacité du cerveau à apprendre et mémoriser, ce qui le protège contre le vieillissement prématuré.
Pratiquer régulièrement la course a pied transforme le cerveau, non seulement en le fortifiant face aux défis du vieillissement, mais également en améliorant sa résistance et sa capacité à se transformer face aux expériences nouvelles et aux apprentissages tout au long de la vie.
En savoir plus : "Guérir grâce à la neuroplasticité" de Norman Doidge.