- En prenant un selfie, Megan Troutwine a remarqué que son oeil tombait et a décidé de prendre rendez-vous avec un neurologue.
- Les examens ont révélé qu'elle avait un méningiome.
- Il s'agit d'une tumeur bénigne au cerveau. Toutefois elle était particulièrement agressive et pouvait provoquer des lésions en grossissant.
Si 379 personnes sont mortes en prenant un selfie entre janvier 2008 et juillet 2021, ce geste a sauvé la vie de Megan Troutwine. Il lui a permis de diagnostiquer une tumeur cérébrale.
Tumeur : le selfie révèle un signe de méningiome
En 2016, alors qu’elle était en voyage à New York, l’habitante de Floride a décidé de se prendre en photo avec son smartphone. En observant le cliché, elle remarque que la paupière de son œil droit semble tomber. "Je me dis 'oh, c'est bizarre. Cette photo a l'air bizarre", se souvient Megan Troutwine sur la chaîne Fox 13.
À son retour de vacances, elle décide de consulter un neurologue. Un quart d’heure après avoir passé une IRM, elle apprend qu’elle est atteinte d'un méningiome. Si cette tumeur au cerveau est classée comme bénigne, elle se révèle particulièrement agressive et susceptible de provoquer des lésions cérébrales dangereuses en grossissant.
Les docteurs ont ainsi décidé de l’opérer pour lui retirer cette masse. La patiente a dû subir une deuxième chirurgie et suivre 23 séries de radiothérapie lorsque l’équipe médicale a repéré que la tumeur avait une nouvelle fois progressé. "Gérer les problèmes cognitifs et la perte de mémoire et ce genre de choses, c'était probablement le plus difficile, parce que je sais que je suis plus intelligente que ça", confie la patiente.
Elle est atteinte d’une mutation du gène PTEN
Pendant ces traitements, le médecin de Megan, la Dr Mokhtari a découvert une autre tumeur cérébrale primitive. Cette fois-là, c'était un gliome. "C'était très petit, explique la professionnelle de santé. Et au fur et à mesure que nous le suivons au fil des années, nous constatons une petite augmentation de taille." Des examens ont également révélé que l’Américaine était porteuse d’une mutation du gène PTEN qui l’expose à une risque accru de plusieurs cancers. Elle est ainsi très régulièrement suivie. Ce qui lui a évité des soucis de santé encore plus graves. "Son cancer de l'utérus a été détecté très rapidement", indique la Dr Mokhtari. "Et elle a aussi eu des masses et des biopsies de ses seins. Heureusement, aucune d'entre elles n'était cancéreuse."
Malgré ces soucis de santé, Megan reste positive : "j'ai perdu tellement d'amis à cause du méningiome et, vous savez, il existe plus de 40 types différents de tumeurs cérébrales”. "Je prie pour voir un remède au cours de ma vie. Et vous savez, cela n'arrivera peut-être pas, mais en même temps, être une petite pièce d'un grand puzzle qui aide à y parvenir est vraiment, vraiment cool”, ajoute-t-elle. Par ailleurs, elle travaille désormais dans le centre qui la soigne en tant que coordonnatrice d'unité de santé bénévole. Elle soutient et conseille les autres patients dans leur parcours de soin.