- Le 19 mars, l’ARS Normandie a confirmé l’implantation du moustique tigre pour la première fois sur ce territoire.
- Le moustique tigre peut être vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le virus du zika.
- Pour prévenir les risques liés au moustique-tigre, il est préconisé de supprimer les endroits ou les objets qui peuvent contenir de l’eau stagnante, qui sont propices au développement des larves.
La Normandie était la dernière région épargnée de la présence du moustique tigre. Dans un communiqué publié le 19 mars, l’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé avoir découvert l’implantation de cet insecte en Seine-Maritime à la suite d’une prospection de terrain réalisée en septembre 2023. "Le moustique tigre a ainsi accéléré sa progression sur le territoire national ces dernières années (…) À ce jour, aucune transmission locale de maladie liée à ce moustique n’a été constatée en Normandie", peut-on lire dans le document.
Moustique tigre : des mesures mises en place pour limiter son développement
Le moustique tigre peut être vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le virus de Zika. Elles se transmettent à l’Homme par le biais d’une piqûre de cet insecte. Il est recommandé de consulter un médecin en cas de signes évocateurs de ces pathologies (douleurs articulaires/musculaires, maux de tête, éruption cutanée avec ou sans fièvre, conjonctivite…).
Dans le cadre de la surveillance du développement du moustique tigre, l’ARS Normandie a annoncé que "des mesures de gestion graduées et adaptées au contexte local seront mises en œuvre lorsque le moustique est repéré ou qu’un cas d’arbovirose est déclaré sur le territoire". Elles consisteront à détruire les nids où sont présentes les larves ou à utiliser des traitements insecticides.
Les bons gestes pour limiter la multiplication du moustique tigre
Avec le retour des beaux jours, les conditions météorologiques deviennent plus favorables à la circulation du moustique tigre sur le territoire. Pour lutter contre sa prolifération, plusieurs bons gestes peuvent être adoptés. Il est préconisé de supprimer les endroits ou les objets qui peuvent contenir de l’eau stagnante, qui sont propices au développement des larves. "Si les récipients ne peuvent pas être vidés, l’accès à l’eau doit être supprimé en installant par exemple des moustiquaires sur les cuves d’eau de pluie, du sable dans les coupelles de fleurs, en curant les gouttières ainsi que les regards d’évacuation. Ces pratiques sont indispensables pour éviter ou freiner le développement de cet insecte", a souligné l’ARS.
Il est également possible de signaler la présence potentielle d’un moustique-tigre sur le site : https://signalement-moustique.anses.fr.