Ce week-end du 13/14 avril a un avant-goût d’été avec son soleil et ses températures élevées. Toutefois, les personnes souffrant de rhinites allergiques vont avoir du mal à en profiter pleinement.
75 départements ont été placés en alerte rouge pollen par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) lors de la mise à jour du 12 avril 2024. Les 18 restants sont en alerte jaune.
Pollens : des concentrations de bouleau très élevées
"Le retour d'un temps estival, chaud et ensoleillé ce week-end favorisera l'émission des pollens dans l'air. Le risque d'allergie restera élevé sur les 3/4 du pays pour les pollens de bouleau qui sont très allergisants et très abondants", explique le RNSA sur son site internet.
L’organisme note que les pollens de bouleau qui causent des désagréments depuis début avril, affichent des concentrations élevées. Elles dépassent "largement les valeurs enregistrées en 2023 alors que la saison 2024 n’est pas encore terminée".
D’autres pollens comme ceux des platanes, cyprès, urticacées, frênes, saules, peupliers, charmes, chênes, plantains et oseilles sont aussi présents dans l’air de l’Hexagone. Le risque d’allergie est estimé de faible à moyen.
"Bien que toutes les graminées ne soient pas encore en floraison, certaines le sont avec plusieurs semaines d’avance par rapport à une année classique. C'est notamment le cas du vulpin des prés, de la fléole des prés, du pâturin des prés et de la flouve. Cette précocité de la floraison est attribuable à la grande douceur et aux précipitations abondantes de ces dernières semaines et mois qui favorisent la croissance de ces herbacées", précise l’organisme.
De plus, si vous remarquez que des pollens de pinacées (pin, sapin, épicéa...) jaunissent vos surfaces extérieures, pas d'inquiétude : ils ne sont pas allergisants.
Rhinite allergique : quels sont les symptômes ?
La rhinite allergique, causée par les pollens présents dans l’air, se caractérise par :
- des crises d'éternuements ;
- un nez qui coule ou se bouche régulièrement ;
- des démangeaisons au niveau des narines et du pharynx ;
- des yeux rouges ou qui grattent ;
- des larmoiements.
"Ces manifestations peuvent être intenses, répétées et donner lieu à des conjonctivites fréquentes. La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque important de survenue de l’asthme, elle le précède souvent, contribuant aussi au contrôle insuffisant de l’asthme", prévient le ministère de la Santé sur son site internet.