L’épidémie de choléra continue de progresser à Mayotte. Dans son dernier bilan publié le 13 mai, l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte a annoncé que 78 personnes sont désormais atteintes par la maladie, dont 15 cas actifs. Les personnes "contacts" ont été identifiées et prises en charge par les équipes de l'organisme, afin d'endiguer la propagation de l'infection.
Choléra : l’épidémie risque-t-elle de se propager en métropole ?
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë, qui se transmet par l’absorption d’eau ou d’aliments contaminés. Le mercredi 8 mai, l'ARS avait annoncé le décès d’une petite fille âgée de trois ans dans le quartier de Koungou, "dans lequel plusieurs cas de choléra avaient été identifiés ces dernières semaines, et qui avaient concentré les efforts d’intervention et notamment de vaccination".
Les premiers cas de choléra ont été recensés à partir de mi-mars à Mayotte, et touchaient des personnes revenant des Comores voisines. Concernant le risque d’une propagation de l’épidémie en métropole, Frédéric Valletoux, ministre de la Santé, s’est montré rassurant : "il faut rappeler que le choléra, quand il est traité, c’est-à-dire avec un traitement antibiotique, a un taux de mortalité qui est très faible aux alentours de 1,5 %. On est vraiment sur une maladie qui, quand elle est bien prise en charge, [on s’en sort] au bout de quelques jours", a-t-il indiqué dans une interview accordée à TF1.
Des mesures d’hygiène pour prévenir les risques de choléra
La transmission du choléra se fait principalement par les mains. "Une personne malade va (à la suite d'un passage aux toilettes en général) porter des bactéries sur les mains et les transmettre : soit directement en touchant une autre personne (...) soit indirectement en touchant un objet", a noté l’ARS dans son livret de recommandations et conduite à tenir. Pour prévenir les risques de contamination, il est donc préconisé de se laver régulièrement les mains, en particulier après un passage aux toilettes, et de boire uniquement de l’eau potable.