- Les actes d'épilation au laser et à la lumière pulsée intense à visée non thérapeutique pourront être pratiqués par les infirmiers et les esthéticiens.
- Ces derniers sont chargés de suivre une formation "initiale et des mises à niveau régulières."
- Avant une première séance, les clients doivent consulter un médecin.
Le 30 mai, le ministère du Travail et de la Santé a annoncé une nouvelle réglementation sur l’épilation à la lumière pulsée et au laser, qui séduit de plus en plus de personnes ces dernières années. Dans un décret, publié le 24 mai 2024 au Journal Officiel, il définit les professionnels autorisés à réaliser des actes d'épilation, la qualification et la formation requise de ces professionnels, ainsi que les obligations leur incombant en matière d'information des consommateurs et de vérification des contre-indications et effets indésirables.
Épilation définitive : "consulter un médecin avant toute première séance"
Selon la nouvelle réglementation, l’épilation définitive, qui était jusqu’à présent réservée uniquement aux médecins ou sous leur responsabilité, pourra être pratiquée par les infirmiers et les esthéticiens qui ont suivi une formation "initiale et des mises à niveau régulières. Les détails de la formation et la fréquence des mises à niveau seront précisés dans un arrêté à paraître." Autre mesure : les professionnels doivent afficher les informations relatives aux risques pour la santé liés à l’exposition aux rayonnements émis par les appareils, les contre-indications à l’épilation, la recommandation de consulter un médecin avant toute première séance. "Cette fiche vise à permettre aux consommateurs de prendre une décision éclairée quant à la réalisation de ces actes d’épilation." Lors de la prestation, le port de lunettes de protection est obligatoire et la déclaration d’un événement indésirable est fortement conseillée.
Laser, lumière pulsée : les infirmiers et les esthéticiens formés devront examiner la peau des clients
Le décret indique également que les infirmiers et les esthéticiens formés doivent examiner attentivement la peau du client avant toute séance, évaluer son phototype, vérifier l’absence de signe évocateur d’une contre-indication et régler le paramétrage des appareils en fonction du phototype. Ils doivent également contrôler l’absence d’effet indésirable après chaque séance. "Les appareils d’épilation doivent faire l’objet d’une maintenance régulière réalisée selon les préconisations du fabricant", peut-on lire dans le communiqué. En cas d’effets indésirables, le ministère du Travail et de la Santé recommande de les déclarer sur le site internet dédié aux signalements.