Si nous nous réjouissons de voir enfin le soleil briller et le thermomètre grimper, cette première semaine de juin s’annonce très compliquée pour les personnes souffrant d’allergie aux pollens de graminées.
Attention aux pollens de graminées
"Attention aux pollens de graminées qui sont très abondants dans l'air et viennent gêner fortement les allergiques ! Le risque d'allergie est élevé sur tout le pays sauf dans le Finistère où il est moyen. Cette première semaine de juin s'annonce estivale. Ce qui favorisera l'émission des pollens de graminées", explique le Réseau National de Surveillance Aérobique (RNSA) dans sa mise à jour du 3 juin 2024.
Les personnes allergiques à d’autres pollens devraient mieux respirer pour leur part. Les pollens de pariétaires (Urticacées) et d'oliviers (Oléacées) qui se trouvent autour de la Méditerranée, ne représentent qu’un risque d'allergie de niveau faible à moyen. Et, il sera faible pour les autres herbacées en floraison comme le plantain, l’ortie et l’oseille ainsi que pour les pollens de chêne.
Il faut en revanche garder un œil sur les tilleuls. Ces derniers entrent en floraison et il est possible de présenter des symptômes à leur proximité, note le RNSA.
Rhinite allergique : des remèdes naturels pour soulager les symptômes
Les allergies aux pollens se soulagent par des traitements symptomatiques et les médicaments antihistaminiques. Toutefois, des solutions naturelles peuvent aussi aider à réduire les symptômes du rhume des foins.
La première astuce consiste à rincer régulièrement le nez avec du sérum physiologique ou avec un spray nasal d’eau de mer additionné de manganèse. Des plantes peuvent aussi aider à réduire les crises. L’Institut Pasteur de Lille rapporte sur son site internet que l’estragon avec ses propriétés anti-allergènes ainsi que le thym (expectorant naturel) ou encore l’ortie sont intéressants dans la lutte contre la rhinite allergique.
"L’huile essentielle de lavande vraie est également très efficace pour réduire les crises d’éternuements et soulager les voies respiratoires", précise l’organisme de santé. Si la gêne persiste, il ne faut pas hésiter à aller consulter un professionnel de santé.