Si je vous dis vacances d’été, vous pensez : plage, baignade, château de sable, balade à vélo ou encore détente en famille. La réalité pour les enfants serait, en fait, un temps d’écran accru et une hausse des comportements sédentaires. Ce qui aurait un impact négatif sur leur forme physique, selon des chercheurs de l’University of South Australia.
Leurs travaux ont été publiés dans la revue internationale Children.
Des enfants plus sédentaires pendant les vacances d'été
Pour mieux comprendre l’impact des congés estivaux sur la santé et les résultats scolaires des enfants, l’équipe a repris l’ensemble des études menées sur ce sujet au cours des dernières années. Ce qui représente plus de 14 millions d’écoliers. L’analyse des données montre que les enfants âgés de 5 à 18 ans passent plus de temps à l'intérieur et sur les écrans pendant les vacances d'été. Cette sédentarisation entraîne un déclin de la santé des jeunes, notamment une moins bonne forme physique et une augmentation malsaine du poids corporel.
Leurs résultats scolaires semblent aussi être affectés. Environ 71 % des articles portant sur les compétences en calcul, examinés par les chercheurs, constatent une régression significative de leurs apprentissages.
Vacances d’été : développer les initiatives pour favoriser l’activité des enfants
"Pendant les vacances d'été, il est normal que les écoliers deviennent moins actifs, mangent plus de malbouffe et passent plus de temps devant les écrans. Il est important qu'ils aient un peu de temps libre. Mais ce que nous avons remarqué, c'est que ces comportements sont suffisamment répandus pour avoir des impacts négatifs importants sur la santé", déplore l’auteure principale Emily Eglitis dans un communiqué de l'université australienne.
"Cela est particulièrement vrai pour les enfants défavorisés qui connaissent de graves problèmes de santé et des difficultés scolaires pendant les vacances scolaires", ajoute-t-elle.
L’experte conseille ainsi aux parents de prêter plus attention au temps passé devant les écrans de leur progéniture, et de favoriser les activités qui les font bouger. Elle préconise aussi le développement d’alternatives luttant contre la sédentarisation des enfants durant les périodes où ils ne sont pas à l’école, comme des ateliers, des aires de jeux, des centres aérés, des programmes d’activités…