Ce premier cas humain est décédé le 24 mai au Mexique de la grippe aviaire de type H5N2, selon les autorités sanitaires mexicaines. Il s’agit d’une autre souche de la maladie touchant les oiseaux, que celle qui sévit actuellement aux USA.
Grippe H5N2 : fièvre, essoufflement, diarrhée, nausées et malaise général
"Il s'agit du premier cas humain d'infection par le virus de la grippe A (H5N2) confirmé en laboratoire dans le monde et de la première infection par le virus aviaire H5 signalée chez une personne au Mexique", explique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son bulletin épidémiologique.
Si les experts n’ont pas précisé s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, on sait que le malade avait 59 ans et vivait dans l’État de Mexico. La personne qui avait plusieurs problèmes de santé, avait commencé à avoir le 17 mai de "la fièvre, un essoufflement, une diarrhée, des nausées et un malaise général". Hospitalisé à l'Institut national des maladies respiratoires "Ismael Cosio Villegas" le 24 mai, il est décédé le jour même.
L’étude épidémiologique a identifié 17 cas contacts à l'hôpital où le malade est mort et 12 autres où il résidait. Aucun d’entre eux ne s’est révélé positif à la grippe aviaire lors des tests menés pour le moment.
L’origine de la contamination reste inconnue
"Bien que la source d'exposition au virus dans ce cas soit actuellement inconnue, les virus A de type H5N2 ont été signalés chez la volaille au Mexique", rappelle l’OMS dans son rapport. En effet, une épidémie de grippe aviaire A (H5N2) a été détectée dans un élevage de volailles de l'État du Michoacán, qui borde celui de Mexico, en mars 2024.
D’autres cas de grippe H5N2 ont été identifiés chez des volailles de Texcoco en mars dernier et dans la municipalité de Temascalapa en avril, deux villes situées dans l'État de Mexico. "Jusqu'à présent, il n'a pas été possible d'établir si ce cas humain est lié aux récentes épidémies de volailles”, indique l’organisation. Toutefois, elle précise que sur la base des informations disponibles, elle “évalue le risque actuel pour la population générale posé par ce virus comme faible".