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Perte de poids : les 3 principales motivations des Français

Par Mégane Fleury

D’après un sondage, réalisé par l’entreprise de téléconsultation Zava, les Français cherchent à perdre du poids avant tout pour des raisons de santé et d’esthétique. 

puhimec/ISTOCK
L’entreprise de téléconsultation ZAVA a mené un sondage auprès de 4.000 personnes de plus de 18 ans, ayant déjà suivi un régime.
Pour 35 % d’entre elles, la santé était la principale source de motivation.
34 % des participants ont suivi un régime pour des raisons esthétiques.

Près d’un Français sur deux a déjà suivi un régime, selon Ipsos. Mais pourquoi cherchent-ils à perdre du poids ? La société de téléconsultation ZAVA a posé la question à 4.000 adultes de plus de 18 ans. À l’aide d’un sondage, ils ont cherché à décrypter "les raisons qui incitent les Français·es à prendre des mesures pour transformer leur apparence physique".

Qu’est-ce qui pousse les Français à entamer un régime ?

Tous les participants avaient déjà essayé au moins une fois de perdre du poids. Après avoir analysé leurs réponses, les auteurs de ce sondage constatent que la principale motivation des sondés est la santé (35 % des répondants). Ces derniers évoquent "une prise de conscience déclenchée par une discussion avec un professionnel de santé". L’esthétique est la deuxième explication au désir de kilos en moins (34 % des répondants) : les participants citent comme facteurs déclencheurs "le désir de flirter", de "rencontrer du monde" ou une "nouvelle relation de couple". La troisième motivation évoquée est l’amélioration de leur quotidien. Ensuite, ils ont cité la volonté d’être un modèle pour leurs proches (11 % des répondants), notamment les enfants, et la volonté de satisfaire quelqu’un d’autre (6 % des répondants). "On parle bien là de changer sur désir explicite de l’autre à la différence de s’imposer un changement perçu comme nécessaire pour séduire ou pour plaire", alertent les auteurs du rapport. 

Perte de poids : améliorer sa santé, un facteur de motivation pour persévérer 

Ils ont demandé aux participants d’identifier ce qui les a aidés à conserver leurs nouvelles habitudes alimentaires. "L'amélioration de l'état de santé général, est citée par 21 % des participants, -notamment chez les plus de 60 ans- comme principale motivation pour maintenir les efforts", observent-ils. La reconnaissance externe est le deuxième facteur, avec environ 18 % des répondants qui la citent. "Recevoir des compliments, percevoir la fierté de son entourage et la reconnaissance du chemin parcouru ou en cours... Il y a un désir accru de réaffirmer leur attractivité et de renouer avec une vie sociale active", estiment les auteurs. En revanche, le poids ne semble pas être un facteur préoccupant. Seulement 5 % des personnes interrogées déclarent s’y intéresser. "Surprenant, mais plutôt justifié, car le poids affiché ne reflète pas nécessairement les pourcentages de masse grasse et musculaire", commentent-ils.

Perte de poids : il faut se méfier des "régimes miracles"

Au total, une personne interrogée sur deux affirme ne pas avoir maintenu ses efforts au-delà de deux ans. Les écarts alimentaires répétés sont la raison la plus fréquemment évoquée, mais la faim est aussi souvent citée. "Un rééquilibrage alimentaire dans le cadre de la perte de poids doit prendre en compte les habitudes établies de la personne, et proposer des alternatives, alerte le Dr Sophie Albe-Ly, médecin généraliste chez ZAVA. Bien sûr, il faut généralement qu’il y ait une réduction des calories pour que la démarche fonctionne, mais il s’agit plutôt de s’alimenter différemment et de proposer des alternatives préférables aux mauvaises habitudes en place plutôt que d’être dans l’hyper restriction. Sinon, on n’obtient pas de résultats sur la durée."

Il faut donc se méfier des "régimes miracle", qui font perdre rapidement du poids, rappelle l’Assurance Maladie. "Les kilos sont souvent repris aussi vite, ou presque, dès la fin du régime (c’est l’effet ‘yo-yo’), prévient l’organisme. Par ailleurs, les régimes faisant appel à des pratiques alimentaires peu diversifiées peuvent être responsables de carences nutritionnelles (calcium, vitamines…)."