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QUESTION D'ACTU

Santé et environnement

Comment manger en prenant soin de vous et de la planète ?

Ce que nous mangeons a un impact sur notre santé et celle de la planète, mais peut-on concilier les deux ? Oui, répondent de nombreux scientifiques qui ont étudié le sujet.

Comment manger en prenant soin de vous et de la planète ? Everste/Istock




L'ESSENTIEL
  • Les chercheurs ont découvert que les habitudes alimentaires associées à un risque moindre de maladies cardiovasculaires entraînaient également des émissions de gaz à effet de serre plus faibles et utilisaient moins d’engrais azotés, de terres cultivées et d’eau.
  • D'autres études montrent également que les régimes végétarien et végétalien aident à réduire le cholestérol, les risques de diabète, de maladies chroniques.
  • Pour la planète, les protéines animales qui ont l’impact environnemental le plus faible sont les œufs.

Le nombre de personnes obèses explose dans le monde entier avec son lot de complications : diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, stéatose hépatique non-alcoolique, cancers, etc. Et pendant ce temps-là, la planète suffoque. Une étude de Nature Food publiée en mars 2021 montre à ce sujet que la production alimentaire mondiale est responsable de plus d’un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Alors oui, notre alimentation aura toujours un impact sur notre Terre, mais cet impact peut être bien moindre qu’aujourd’hui. D’ailleurs, et cela tombe bien, il est possible de réduire notre empreinte en mangeant mieux !

Manger plus de végétaux pour notre santé et celle de la Terre

La plupart des études évaluant les effets de l’apport alimentaire sur l’environnement ont conclu la même chose : plus les aliments d’origine animale étaient remplacés par des aliments d’origine végétale, plus l’impact environnemental du régime alimentaire était faible. Et c’est tant mieux, car ces aliments “sont également meilleurs pour notre santé”, rappellent dans un communiqué des chercheurs de l’École Friedman des sciences et politiques de la nutrition aux États-Unis. “Dans une étude sur l’apport alimentaire, l’impact environnemental et l’incidence des maladies cardiovasculaires, expliquent-ils, les chercheurs ont découvert que les habitudes alimentaires associées à un risque moindre de maladies cardiovasculaires entraînaient également des émissions de gaz à effet de serre plus faibles et utilisaient moins d’engrais azotés, de terres cultivées et d’eau.”

Les régimes végétariens sont associés aux plus grandes réductions des émissions de gaz à effet de serre et de l'utilisation des terres et de l'eau, mais il n'est pas nécessaire de renoncer à toute viande, poisson et volaille pour faire la différence, poursuivent-ils. Il a été démontré que le simple remplacement de la viande de ruminants (vache, mouton et chèvre) par d'autres protéines animales (poisson, volaille, porc, lait et yaourt écrémés et œufs) réduit l'impact environnemental, mais, concèdent-ils, pas autant que le fait de suivre un régime végétarien ou végétalien à base de plantes.

Quels sont les bienfaits du régime végétarien pour l’être humain ?

Pléthore d’études montrent les avantages santé des régimes végétarien et végétalien pour la santé humaine. Ils aident notamment à réduire le cholestérol, les risques de diabète, de maladies chroniques, etc. Une récente étude montre qu’en seulement quelques semaines, un régime végétalien peut également améliorer la santé cardiovasculaire. Et, si ce cliché existe encore, les sportifs n’ont rien à craindre d’un tel régime, car il est prouvé que les protéines végétales sont aussi efficaces que la viande pour se muscler. 
En revanche, attention à ne pas tomber dans le travers des aliments ultra-transformés sous prétexte qu’ils sont produits à base de végétaux, car eux-aussi peuvent augmenter les risques cardiovasculaires. 

Et pour la planète alors ? Les protéines animales qui ont l’impact le plus néfaste pour notre Terre sont le bœuf (99,48 kg d'émissions de gaz à effet de serre/kg), l’agneau (39,72 kg d'émissions de gaz à effet de serre/kg, suivis du porc (12,31 kg d'émissions de gaz à effet de serre/kg) et de la volaille (9,87 kg d'émissions de gaz à effet de serre/kg), des produits laitiers, et des fruits de mer. Les œufs, produits anti-crise par excellence qui contrairement aux idées reçues ne font pas grimper le cholestérol, sont également les protéines animales qui consomment le moins de carbone (4,67 kg d'émissions de gaz à effet de serre/kg), de terres et d'eau que les autres. En comparaison, le riz entraîne un rejet de 4,45 kg d'émissions de gaz à effet de serre/kg, les tomates 2,09 kg et les pommes de terre seulement 0,46 kg. 

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