- La HAS a émis un nouveau document concernant la prise en charge des enfants et des adolescents porteurs du VIH.
- "La famille n’a aucune obligation légale d’informer l’école ou toute collectivité (notamment pour les pratiques sportives etc..) de la pathologie d’un enfant ou adolescent vivant avec le VIH", ecrivent par exemple les experts en santé publique.
- Parmi toutes les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2022, moins de 1 % sont des enfants de moins de 15 ans.
La haute autorité de santé (HAS) a émis de nouvelles recommandations et quelques rappels à destination des familles concernant la prise en charge des enfants et des adolescents vivant avec le VIH. Les experts écrivent ainsi que :
- il est important pour les familles de discuter avec des personnes informées et compétentes sur le sujet : médecins, psychologues, infirmières, représentants d’associations...
- La famille n’a aucune obligation légale d’informer l’école ou toute collectivité (notamment pour les pratiques sportives etc..) de la pathologie d’un enfant ou d'un adolescent vivant avec le VIH.
- Il n’y a aucune contre-indication de principe en termes de choix professionnel pour le jeune vivant avec le VIH.
- Lorsque l’on devient majeur, un suivi par un médecin d’adultes doit se mettre en place après concertation entre les équipes médicales.
- L’autonomie de l’adolescent vivant avec le VIH doit se préparer et la "transition" adulte/enfant s’anticiper.
Comment se transmet le VIH à l’enfant ?
Le VIH est un virus qui s’attaque aux défenses immunitaires et peut se transmettre uniquement par les relations sexuelles, le sang et la mère (via la grossesse ou l’allaitement).
En général, il n’y a aucun signe visible permettant de dire quand une personne est infectée par le VIH et si elle prend bien son traitement contre le virus. "Un traitement pris correctement est un traitement pris tous les jours, sans oubli ni arrêt, de préférence à la même heure", ajoute la HAS. "Les risques d’un traitement mal pris sont l’aggravation de l’état de santé, la transmission du virus lors de rapports sexuels sans préservatifs et le développement par le virus de résistances aux soins qui peuvent les rendre moins efficaces", poursuit-elle.
VIH chez l’enfant : quelle incidence en France ?
"Le diagnostic d’infection à VIH est souvent difficile à partager avec d’autres à cause de peurs qui persistent, de la méconnaissance des progrès réalisés en 40 ans et des rejets que l’on peut subir", indique également la HAS.
Parmi toutes les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2022, moins de 1 % sont des enfants de moins de 15 ans. "Etre séropositif au VIH signifie qu’on est porteur du virus. Cela ne veut pas dire qu’on est forcément arrivé au stade SIDA, ni même qu'on y sera un jour", termine Sida Info Service.