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Addiction

Peut-on être dépendant aux aliments ultra-transformés ?

Par Dr Claire Lewandowski

Les aliments ultra-transformés sont omniprésents dans notre alimentation quotidienne, bien qu'ils soient nutritivement peu intéressants et potentiellement addictifs.

CandyRetriever/Istock
Les aliments ultra-transformés sont riches en graisses, en sucre et en sel. Ils peuvent déclencher des fringales intenses, comparables à celles ressenties par les fumeurs de tabac.
Selon certains chercheurs, ces aliments stimuleraient excessivement le fameux système de récompense, souvent à notre insu. C'est pourquoi, il ne s'agit plus simplement de volonté, mais bien d'une réaction profondément ancrée dans notre cerveau.
Or, les conséquences d'une consommation régulière d'aliments ultra-transformés sont loin d'être négligeables car ils sont associés à des risques accrus de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l'obésité et certaines maladies cardiaques.

Riches en graisses, en sucre et en sel, ces produits déclenchent souvent des fringales intenses, comparables à celles ressenties par les fumeurs de tabac. Certains chercheurs n'hésitent plus à parler de dépendance à ces aliments.

Peut-on vraiment parler de dépendance ?

De plus en plus d'études montrent que les aliments ultra-transformés peuvent induire des comportements compulsifs similaires à ceux observés chez les consommateurs de substances addictives. Comme le tabac, ces produits activent le système responsable des addictions, rendant leur consommation irrésistible.

Selon certains chercheurs, ces aliments stimuleraient excessivement le fameux système de récompense, souvent à notre insu. C'est pourquoi, il ne s'agit plus simplement de volonté, mais bien d'une réaction profondément ancrée dans notre cerveau.

Quelles sont les conséquences et les impacts sur la santé ?

Les conséquences d'une consommation régulière d'aliments ultra-transformés sont loin d'être négligeables. Associés à des risques accrus de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l'obésité et certaines maladies cardiaques, ils constituent un sérieux défi pour la santé publique.

Les enfants sont particulièrement sensibles à ces aliments, présentant des risques accrus de mauvais cholestérol et de glycémie élevée. En plus de leurs effets sur le cerveau, leur praticité et leur saveur encouragent une consommation excessive, entrainant souvent une prise de poids et un déséquilibre nutritionnel.

Quelles sont les solutions ?

Bien que la dépendance aux aliments ultra-transformés soit une réalité pour beaucoup, il est possible de reprendre le contrôle. Les politiques de santé publique ont leur rôle à jouer en informant les consommateurs grâce à des étiquettes claires et des avertissements sur les emballages, un peu comme les régulations imposées sur les produits du tabac.

Certains chercheurs soulignent également l'importance de limiter la commercialisation de ces produits, surtout auprès des enfants. Consulter un médecin nutritionniste ou un diététicien peut également aider à reprendre le contrôle de ses habitudes alimentaires, en favorisant des choix plus sains, particulièrement chez les plus jeunes.

En savoir plus : "Halte aux aliments ultra transformés ! Mangeons vrai" d'Anthony Fardet.