- Près de 90 % de la France est en forte vigilance à cause de la présence de moustiques tigres.
- Le Val-de-Marne, la Drôme, les Alpes-Maritimes, le Gard, les Bouches-du-Rhône, l'Hérault, les Pyrénées-Orientales, Mayotte, la Réunion, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe apparaissent même en bordeaux, ce qui signifie que des cas de maladies liées aux moustiques tigres ont été déclarés.
- Le moustique tigre est un redoutable vecteur de virus tels que le chikungunya, la dengue et le Zika.
Le site vigilance moustique a actualité sa carte sur la présence des moustiques tigres en France. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle voit rouge.
La grande majorité des départements sont en effet écarlates et de ce fait identifiés comme abritant des moustiques tigres "implantés et actifs". Le Val-de-Marne, la Drôme, les Alpes-Maritimes, le Gard, les Bouches-du-Rhône, l'Hérault, les Pyrénées-Orientales, Mayotte, la Réunion, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe apparaissent même en bordeaux, ce qui signifie que des cas de maladies liées aux moustiques tigres ont été déclarés.
Les moustiques tigres appartenant au genre Aedes sont arrivés sur notre territoire il y a plus de 20 ans via le sud de la France. Ils suscitent depuis de l’inquiétude, car cet insecte est un redoutable vecteur de virus tels que le chikungunya, la dengue et le Zika.
Comment se protéger des moustiques tigres et des maladies qu'ils véhiculent ?
Les moustiques tigres sont des insectes diurnes assez faciles à reconnaître : ils sont de couleur noire avec des tâches blanches et comportent surtout deux bandes blanches parallèles sur la partie dorsale du thorax.
"Ils piquent le jour autour des habitations, des jardineries et partout où ils trouvent de petites collections d’eau pour se reproduire, telles que les sous-pots de fleurs, les pneus abandonnés en plein nature et autres petits réservoirs divers", précise le site vigilance moustique.
On peut donc empêcher la prolifération des moustiques tigres près de chez soi en prenant les mesures suivantes :
- évacuer l’eau qui s’accumule dans les gouttières.
- Vérifier que les conduits d’eau ne sont pas obstrués.
- Se débarrasser de tout objet qui pourrait retenir de l’eau dans l’environnement extérieur (pneus usagés, boîtes de conserve, vases, bidons, bâches, gouttières, poubelles à ciel ouvert, brouettes…).
- Changer l’eau des vases à fleurs au moins une fois par semaine.
- Défricher et nettoyer régulièrement les terrains inoccupés.
- Veiller à ce qu’il n’y ait pas de rétention d’eau dans les assiettes sous les pots aux fleurs.
- Pour les récipients impossibles à vider (puits, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), on peut les couvrir hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile : les larves ne peuvent alors plus respirer et meurent.
Concernant les sprays anti-moustiques, "nous retiendrons simplement ce que recommande l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : des répulsifs cutanés, principalement ceux qui renferment du DEET, de l’IR3535 ou de l’Icaridine", indique pour finir le site vigilance moustique.