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SARS-CoV-2

Covid-19 : pas de risque accru de malformations congénitales après une infection

Des chercheurs n'ont constaté aucune augmentation des malformations congénitales après une infection au Sras-cov-2 ou une vaccination contre la covid-19.

Covid-19 : pas de risque accru de malformations congénitales après une infection g-stockstudio / istock.




L'ESSENTIEL
  • La covid-19 circule toujours activement en France.
  • Afin de protéger les bébés nés avec cette épidémie, des chercheurs ont évalué l’impact de la covid-19 sur le risque de malformations congénitales.
  • Leurs résultats sont rassurants.

Pas de risque accru de malformations congénitales après une infection par la covid-19 ou une vaccination contre le virus en début de grossesse. C’est la conclusion d’une nouvelle étude publiée dans le BMJ.

Le risque de malformations congénitales après une infection au Sras-cov-2 ou une vaccination contre la covid-19 n’est aujourd’hui pas bien connu, faute de recul suffisant sur la maladie.

Pour pallier ce manque de données, des chercheurs ont conçu une cohorte de 343.066 enfants uniques nés et vivants en Suède, au Danemark ou en Norvège. Les débuts de grossesse étaient tous compris entre le 1er mars 2020 et le 14 février 2022. Par ailleurs, l’ensemble des suivis postnataux ont duré neuf mois.

Covid-19 : quelles sont les malformations congénitales évaluées ?

Les principales malformations congénitales évaluées par les scientifiques comprenaient les anomalies des organes sexuels, des membres, du cœur, du système nerveux, du système respiratoire, des yeux, des oreilles, du visage et du cou, ainsi que les fentes oro-faciales.

Les facteurs pouvant brouiller les résultats tels que l'âge de la mère, son niveau d'éducation, son pays de naissance, son poids, ses potentielles maladies chroniques et son éventuel tabagisme ont également été pris en compte dans les analyses.

Sur les 343.066 nourrissons inclus dans l'analyse de la contamination, 10.229 (3 %) ont été exposés à la covid-19 au cours du premier trimestre de grossesse. De même, sur les 152.261 nourrissons inclus dans l'analyse de la vaccination, 29.135 (19 %) ont reçu indirectement cette injection anti-covid-19 au cours du premier trimestre de grossesse.

Au total, 17.704 (5,2 %) des nourrissons sont nés avec une anomalie congénitale majeure, mais les chercheurs n'ont constaté aucune augmentation de ce risque après une infection au Sras-cov-2 ou une vaccination contre la covid-19.

Covid-19 : où en est l’épidémie en France ?

Dans son dernier rapport sur la covid-19, Santé Publique France indique que "les indicateurs syndromiques restent stables en ville et à l’hôpital tandis que les indicateurs virologiques sont en légère augmentation en ville. La détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées continue quant à elle à diminuer".

Dans le contexte d’une circulation toujours active de la Covid-19 en France, "l’adoption des gestes barrières demeure un moyen efficace pour se prémunir d’une infection respiratoire et de ses complications. Cela limite aussi le risque de transmission à l’entourage et particulièrement aux personnes vulnérables, notamment dans les établissements médico-sociaux", rappellent les experts en santé publique.

"Nous parlons ici du port du masque en cas de symptômes et du lavage des mains", concluent-ils.

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