Afin d’éviter de contracter des maladies cet été, mieux vaut vérifier la qualité de l’eau avant de se baigner. Pour ce faire, le ministère de la Santé a conçu des cartes qui indiquent très précisément cette information grâce à un zoom (à voir ici).
Des eaux de baignade classées en 6 groupes
Pour toutes les eaux de baignade faisant l’objet d’une évaluation, l’un des 6 qualificatifs suivants est attribué à la zone : "excellente", "bonne", "suffisante", "insuffisante", "site non classé" et "interdiction", les trois derniers impliquant de ne surtout pas aller faire trempette.
Ce classement se base sur l’analyse des deux paramètres microbiologiques "Escherichia coli" et "entérocoques intestinaux", avec des valeurs distinctes pour les eaux de mer et les eaux douces.
La présence de ces indicateurs dans l’eau indique une contamination d’origine fécale plus ou moins forte en fonction des concentrations relevées. "Ces germes microbiens ne constituent pas en eux-mêmes un danger pour les baigneurs aux seuils généralement relevés mais peuvent indiquer, par leur présence, celle simultanée de germes pathogènes", indique le ministère de la Santé dans un communiqué de presse.
"Une eau de baignade présentant une qualité dégradée peut entraîner des troubles pour la santé (dermatites, troubles gastro-intestinaux, otites, etc.) qui sont le plus souvent bénins, mais qui sont susceptibles d’exposer plus particulièrement les personnes les plus fragiles", souligne-t-il.
Il faut "éviter de se baigner après des orages violents"
En période estivale, il est donc recommandé de :
- se baigner dans des zones qui font l’objet d’un contrôle sanitaire de la part des autorités.
- S’informer de la qualité de l’eau et de respecter les interdictions de baignade.
- ne pas se baigner après des orages violents susceptibles d'avoir conduit à des rejets non maîtrisés.
"Le bilan des analyses microbiologiques menées au cours de la saison balnéaire 2023 sur 3.361 sites de baignade (1.286 en eau douce et 2.075 en eau de mer) montre que près de 90,4 % d’entre eux sont d’excellente ou de bonne qualité", synthétise le ministère de la Santé. Par ailleurs, 94,5 % des sites de baignade ont été classés de qualité au moins "suffisante" et sont donc en conformité avec la directive européenne traitant de ce sujet.
En revanche, 87 sites de baignade n’ont pu être évalués en raison d’un nombre de prélèvements insuffisants pour procéder à leur classement et sont donc répertoriés dans la catégorie "Insuffisamment de prélèvements".