- Les infections à entérovirus incluent les méningites.
- "La vigilance reste de mise au cours de cet été 2024 devant toute recrudescence des cas d’infections à entérovirus et de méningites virales, en particulier chez les très jeunes enfants", indique Santé Publique France.
- "Le renforcement des règles d’hygiène familiale et/ou en collectivités (lavage des mains, désinfection des surfaces) est essentielle pour limiter la transmission de ces virus, notamment aux personnes immunodéprimées et aux femmes enceintes", ajoute l'agence de santé.
"La vigilance reste de mise au cours de cet été 2024 devant toute recrudescence des cas d’infections à entérovirus et de méningites virales, en particulier chez les très jeunes enfants." Dans un communiqué de presse, Santé Publique France alerte sur la reprise de la circulation estivale au sein de l'Hexagone des entérovirus (dont font partie les méningites, NDLR).
Entérovirus et méningite : vers un pic estival dans les prochaines semaines ?
En 2024, le nombre de cas déclarés reflète effectivement une recrudescence des infections à entérovirus. Cette tendance a été observée dès le printemps avec un nombre de méningites plus important par rapport à la même période en 2023 (293 cas contre 178 cas).
"Le nombre de passages aux urgences et d’hospitalisations pour méningite virale rapportés par le réseau OSCOUR apparaît aussi en augmentation depuis le printemps par rapport à la même période en 2023", complète Santé Publique France. "Ceci pourrait indiquer un pic estival attendu dans les prochaines semaines", ajoute l’agence de santé.
Entérovirus et méningite : un risque "d’atteintes sévères"
Les entérovirus se diffusent partout dans le monde. Dans les zones tempérées telles que la France, on observe tous les ans en été et à l’automne une augmentation de ce type d'infections dominées par des méningites bénignes en milieu hospitalier.
Si la plupart des infections à entérovirus engendrent peu ou pas de symptômes, certaines peuvent néanmoins s’accompagner d’atteintes sévères en fonction de l’âge, du statut immunitaire ou du type d’entérovirus.
"Le renforcement des règles d’hygiène familiale et/ou en collectivités (lavage des mains, désinfection des surfaces) est essentielle pour limiter la transmission de ces virus, notamment aux personnes immunodéprimées et aux femmes enceintes", indiquent les experts en santé publique.
Santé publique France et le CNR des entérovirus ou des parechovirus appellent également les professionnels de santé à une vigilance particulière devant des tableaux cliniques sévères. Ils rappellent aussi aux soignants l’importance de réaliser des prélèvements adaptés à la recherche du génome des entérovirus (sang, échantillons nasopharyngés, selles, etc...).
