- La carence en vitamine B12 pourrait être liée à l'inflammation chronique, un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies.
- Des études prometteuses suggèrent que la supplémentation en vitamine B12 pourrait réduire l'inflammation et prévenir certaines maladies chroniques.
- D'autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer les doses optimales de supplémentation.
L'inflammation chronique, est le feu caché de nombreuses maladies. L'inflammation est une réponse naturelle de l'organisme aux agressions extérieures, infections ou blessures. Cependant, lorsqu'elle devient chronique et silencieuse, elle peut engendrer une multitude de problèmes de santé : maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, troubles neurodégénératifs et bien d'autres.
Un nutriment essentiel à la rescousse : la vitamine B12
La vitamine B12, présente principalement dans les produits d'origine animale, joue un rôle crucial dans de nombreux processus métaboliques, notamment la formation des globules rouges et la fonction neurologique. Mais saviez-vous qu'elle pourrait également agir comme un bouclier contre l'inflammation chronique ?
Des études prometteuses
Des recherches récentes, dont une étude publiée dans le "Journal of the Science of Food and Agriculture", ont mis en lumière un lien étonnant entre les taux de vitamine B12 et l'inflammation chronique. En analysant les données de l'essai clinique Premimed, mené en Espagne sur la prévention des risques cardiovasculaires, les chercheurs ont observé que les participants présentant une carence en vitamine B12 étaient plus susceptibles d'avoir des marqueurs inflammatoires élevés dans le sang.
Quelles implications ?
Ces découvertes suggèrent que la carence en vitamine B12 pourrait jouer un rôle dans le développement de l'inflammation chronique et des maladies qui y sont associées. Une supplémentation en vitamine B12 pourrait donc s'avérer bénéfique pour réduire l'inflammation et prévenir certaines maladies chroniques, en particulier chez les personnes à risque.
Néanmoins, il est important de noter que ces études sont encore préliminaires et que davantage de recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer les doses optimales de supplémentation.