Le mal des transports est causé par un conflit sensoriel entre les informations que le cerveau reçoit de différentes parties du corps. Par exemple, lorsque vous êtes dans une voiture en mouvement, vos yeux perçoivent les paysages qui défilent, mais vos oreilles internes (responsables de l'équilibre) détectent un mouvement constant. Ce conflit sensoriel peut provoquer des symptômes désagréables tels que des nausées, des vertiges, des sueurs froides, des maux de tête et une sensation de malaise général.
Le voyage nauséeux : une aventure de compassion et de surmontement du mal des transports
Il était une fois une famille, composée de deux parents, Lisa et David, et de leurs deux enfants, Charlotte et Lucas. Ils étaient ravis de partir en vacances ensemble et de profiter d'une aventure en voiture vers une destination lointaine.
Le jour du départ, la famille se prépara avec enthousiasme. Lisa avait préparé de délicieux en-cas pour le voyage, tandis que David vérifiait les pneus et le moteur de la voiture pour s'assurer que tout était en ordre. Les enfants, excités à l'idée de commencer leur aventure, montèrent à bord avec leurs jouets et leurs livres préférés.
Le voyage commença avec enthousiasme. La famille chantait des chansons, jouait à des jeux et admirait le paysage en cours de route. Cependant, au bout d'un certain temps, Charlotte commença à se sentir mal à l'aise. Des nausées l'envahirent et elle commença à se plaindre de vertiges et de maux de tête. La joie du voyage se transforma rapidement en une expérience éprouvante pour elle.
Lisa, voyant l'état de Charlotte, comprit immédiatement qu'elle souffrait du mal des transports. Elle avait elle-même été sujette à ce problème dans son enfance. Elle savait que les mouvements de la voiture pouvaient perturber l'équilibre de l'oreille interne, provoquant ainsi des nausées et des vertiges.
Inquiets pour leur fille, Lisa et David cherchèrent des solutions pour soulager les symptômes de Charlotte. Ils s'arrêtèrent régulièrement pour prendre l'air frais, se dégourdir les jambes et permettre à Charlotte de se reposer un peu. Lisa encouragea Charlotte à regarder l'horizon plutôt que de fixer des objets à l'intérieur de la voiture, ce qui pouvait aggraver les symptômes. Elle lui proposa également de mâcher du chewing-gum à la menthe, car cela pouvait aider à calmer les nausées.
Malgré tous leurs efforts, Charlotte continuait à souffrir du mal des transports pendant le voyage. Elle était découragée et se sentait coupable de gâcher le plaisir de la famille. Lisa et David lui assurèrent qu'ils comprenaient et qu'ils étaient là pour la soutenir.
Finalement, après de longues heures sur la route, la famille arriva à destination. Charlotte était soulagée de sortir de la voiture et de retrouver un sol stable sous ses pieds. Les nausées et les vertiges s'estompèrent peu à peu, permettant à Charlotte de profiter pleinement de ses vacances.
Lisa et David tirèrent des leçons de cette expérience. Ils décidèrent d'adopter des précautions supplémentaires pour les futurs voyages en voiture, notamment en évitant les repas copieux avant le départ, en veillant à une bonne ventilation dans la voiture.
Au fil du temps, avec les conseils et les soins attentifs de ses parents, Charlotte apprit à gérer et à atténuer les symptômes du mal des transports. Chaque voyage en voiture devenait un peu plus facile pour elle, lui permettant de profiter pleinement des aventures en famille.
Le débrief du Docteur
Le mal des transport… un Français sur trois
Ne soyez pas surpris par les malades en voiture. Une personne sur trois en souffre au moins une fois dans sa vie. Les voyages de trois millions de Français sont gâchés par le mal des transports, mais il existe des solutions.
Certaines personnes sont plus susceptibles de souffrir du mal des transports que d'autres. Les enfants âgés de 2 à 12 ans, les femmes enceintes, les personnes sujettes aux migraines et celles qui ont des antécédents familiaux de mal des transports sont plus enclines à en être affectées.
Seuls les nouveau-nés et les personnes très âgées n’en sont quasiment jamais atteints. Mais, si vous êtes jeune, gros, ou une femme… Le risque est grand.
De plus, des facteurs tels que les trajets sinueux, les mouvements brusques, l'environnement chaud et confiné, ainsi que la lecture ou l'utilisation d'appareils électroniques pendant le déplacement peuvent aggraver les symptômes.
Le mal des transports vient de l’oreille interne où de petits cristaux de calcaire analysent en trois dimensions l’équilibre de notre corps. La perte d’horizon ou des changements brutaux de direction perturbe ces mesures. Ce sont des informations erronées qui arrivent alors au cerveau qui panique.
Les enfants sont les premières victimes parce qu’on les faits voyager souvent en « aveugle » et autrefois dans des conditions de chaleur, d’espace et de fumée de tabac difficiles à supporter. Les voitures se sont considérablement améliorées, en particulier avec l’aération et l’espace disponible à l’arrière … Et puis les parents ont théoriquement arrêté de fumer... Toutefois les écrans et les consoles de jeux ont ramené le risque d’être malade. Tout comme pour les adultes le fait de voyager à l’arrière ou de ne plus voir l’horizon, en lisant par exemple.
Prévenir le mal des transports
Il existe plusieurs stratégies pour prévenir ou atténuer le mal des transports. Parmi les mesures courantes, on peut citer la fixation du regard sur un point fixe à l'horizon, l'aération du véhicule, l'évitement des repas lourds avant le voyage, le choix d'un siège près de l'avant d'un véhicule ou au niveau de l'aile dans un avion.
Bien que le mal des transports puisse être inconfortable, il est généralement temporaire et disparaît une fois que le mouvement cesse. Avec des précautions adaptées et des mesures d'atténuation appropriées, il est possible de profiter pleinement des voyages sans être accablé par ce trouble sensoriel.
Il faut s’alimenter avant le voyage pour ne pas avoir l’estomac vide, mais raisonnable quand même. Puis, ne pas attendre trop tard pour proposer un arrêt et un peu d’air. En s’allongeant, on réduit au maximum les mouvements qui vont déclencher le mal des transports. Et boire, sucré, de temps en temps pendant le trajet. Enfin, essayer de contrôler sa respiration en inspirant et expirant profondément.
Il n’y a pas vraiment de médicament miracle… Il y a eu un temps un produit assez efficace mais dont les effets secondaires ont réglé la survie. On dit que l’homéopathie est efficace. Dans ce domaine en revanche il n’y a aucun risque à essayer et si cela marche c’est tout bénéfice…
Le hit-parade des transports
Le meilleur moyen de transport est le train avec moins de 1 % de malades. La voiture, c’est 3 à 5 % de malades, contre 5 à 10 % pour l’avion, 25 à 30 % pour le bateau et le top du malaise, plus de 50 % de nauséeux dans l’espace. Ce qui, à des millions de dollars le ticket vendu à quelques milliardaires, fait chère la nausée.
Mais la preuve que le psy n’est pas l’explication principale, l’Homme n’est pas le seul à souffrir du mal des transports. Chat, chien, cheval, vache, mais également, ce qui est plus comique, le poisson, qui dans un aquarium, sur un bateau, souffre du mal de mer.