Ce serait une question d’heures ou de jours. L’ex-premier ministre israélien serait sur le point de décéder. Le 4 janvier 2006, lorsqu’il avait 85 ans, Ariel Sharon a été atteint d’une grave attaque cérébrale. Il n’a depuis plus été conscient et son état a nécessité qu’il soit placé sous assistance médicale pour que ses fonctions vitales continuent à être assurées. Ses fils ont depuis décidé de le maintenir ainsi en vie. Cela fait donc exactement huit ans qu’il est dans le coma.
Ariel Sharon est actuellement soigné dans l’hôpital de Tel Hashomer, près de Tel-Aviv. Le directeur de l’établissement, Zeev Rotstein, a déclaré que le fonctionnement de ses organes vitaux se dégradait depuis le 1er janvier. « Son cœur résiste mieux que ce qui nous avions pensé, mais il est toujours en danger de mort imminente (...) et je suis plus pessimiste qu’auparavant », a-t-il expliqué lors d’un point presse devant l’hôpital. Ses fonctions vitales, notamment rénales, n’ont pas repris. »
Polémique sur le coût de l’hospitalisation
L’information ravive des polémiques, comme celle du coût de la durée globale de son hospitalisation. D’après les chiffres avancés par RTL, la prise en charge de l’ancien général engagerait des frais annuels de 300 000 euros, dont la moitié serait imputable au contribuable. En filigrane, il y a la question du fait qu'un tel traitement ne serait pas envisageable pour le quidam, pour ces motifs financiers. La presse israélienne avait précédemment rapporté qu’Ariel Sharon ne pèserait plus que 50 kilos, ne faisant qu'envenimer le débat sur la nécessité du maintien en vie du personnage politique.