Si certains aliments favorisent la fertilité, d'autres peuvent au contraire y nuire ! Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste et co-créatrice du programme BeMum, nous indique les 3 produits à éviter pour maximiser ses chances de grossesse.
1/ Le saumon.
Bien qu’il soit riche en oméga 3 bénéfiques pour la conception d’un enfant, ce poisson contient aussi beaucoup de métaux lourds (cadmium, mercure...) toxiques pour la fertilité et pour le système nerveux du fœtus. Le thon est aussi touché par cette pollution. "Je recommande donc de les remplacer par des maquereaux ou des sardines, qui sont riches en oméga 3 et ont une chaire préservée", indique Alexandra Murcier.
2 / Le sucre.
"C’est l’ennemi numéro 1 de la fertilité !", souligne la diététicienne-nutritionniste. "Il accélère le vieillissement cellulaire, donc celui de nos ovocytes", explique-t-elle d’abord. "Il dérégule aussi la glycémie, avec pour conséquence une augmentation de l’inflammation alimentant les pathologies type endométriose et SOPK", poursuit-elle.
"Pour améliorer ses chances de conception, je conseille d’adopter une alimentation à indice glycémique bas, avec des légumineuses, des fruits, des légumes et des céréales complètes", précise Alexandra Murcier.
3/ L’huile de tournesol.
Elle est trop riche en oméga 6. "Un déséquilibre dans le ratio oméga 3 / oméga 6 crée une inflammation chronique néfaste pour la fertilité", détaille la spécialiste en nutrition. "Utilisez plutôt de l’huile d’olive pour la cuisson (en évitant les hautes températures) et pour l’assaisonnement choisissez l’huile de noix ou l’huile de colza, très riches en oméga 3 !", recommande-t-elle.
Pour conclure, "j’invite les femmes désireuses de tomber enceinte d’associer cette alimentation spécifique à la prise de compléments alimentaires qui vont booster la fertilité tels que les omega-3, les vitamines (B6, B9, B12, D,E), le zinc et le sélénium", termine Alexandra Murcier.
Hausse des difficultés pour concevoir un enfant
En France, un couple sur quatre a aujourd'hui des difficultés pour concevoir un enfant, un chiffre en constante augmentation depuis trente ans. Selon l'Agence de biomédecine, la proportion d'enfants conçus via l'assistance médicale à la procréation (PMA) parmi ceux nés chaque année sur notre sol grossit donc en continu depuis 2009 (3,3 % en 2018 contre 2,6 % à cette date).
Les origines de ce phénomène sont d'ordre sociologique, environnemental et biologique.