Un nouveau variant de la Covid-19 appelé "XEC" a été détecté pour la première fois en Allemagne et a depuis attiré l'attention des médecins et des scientifiques du monde entier.
XEC : "il semble que ce soit la prochaine variante de la Covid-19"
Le XEC "n'en est qu'à ses débuts dans le monde, mais il semble que ce soit la prochaine variante dominante de la Covid-19", a déclaré le Dr Eric Topol, directeur du Scripps Research Translational Institute à La Jolla. "Il faudra de nombreuses semaines, voire quelques mois, avant qu'il ne s'implante réellement et ne commence à faire des vagues", ajoute-t-il.
Le Dr Elizabeth Hudson, chef du service des maladies infectieuses pour le Kaiser Permanente Southern California, estime de son côté que les vaccins actuels fournissent encore une bonne protection contre le XEC. "En effet, il y a un certain chevauchement, parce que le XEC est un sous, sous, sous variant de l'Omicron d'origine", explique-t-elle.
XEC : quels sont les symptômes de ce variant de la Covid-19 ?
Le XEC a déjà été identifié en Europe, en Amérique du Sud et en Asie. Comparé aux autres variants de la Covid-19, il présente un "léger avantage de transmission" d'après le professeur François Balloux, directeur de l’Institut de génétique de l’University College London.
Outre cette particularité, le variant XEC de la Covid-19 semble présenter des symptômes inchangés aux précédentes souches : fièvre, maux de gorge, toux, courbatures, perte d’odorat et manque d’appétit.
XEC : qui est visé par la campagne de vaccination contre la Covid-19 ?
"A partir du 15 octobre 2024, et comme préconisé par la Haute Autorité de Santé dans son avis du 23 février 2023, les deux campagnes de vaccination contre la Covid-19 et contre la grippe seront menées de manière conjointe en France", a récemment indiqué la DGS (direction générale de la santé).
Les cibles de la campagne de vaccination contre la Covid-19 sont les suivantes :
- toutes les personnes âgées de 65 ans et plus ;
- les personnes âgées de 6 mois ou plus atteintes de comorbidités ayant un risque plus élevé de forme grave de la maladie (hypertension artérielle compliquée, maladies chroniques cardiaques, cancers...).
- les personnes immunodéprimées ;
- les femmes enceintes ;
- les résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;
- les personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec les équipes soignantes ;
- les individus vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial.