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Mpox : la Commission européenne étend l'autorisation du vaccin aux ados dès 12 ans

Par Diane Cacciarella

Le Commission européenne autorise l’administration de l'Imvanex, le vaccin contre le mpox, aux adolescents dès 12 ans. 

Vadym Terelyuk/iStock
La Commission européenne donne son feu vert pour administrer l'Imvanex, le vaccin contre le mpox, aux adolescents dès 12 ans.
Cette décision suit une recommandation de l'Agence européenne des médicaments (EMA).
D’après l’EMA, le vaccin serait sûr et efficace pour cette tranche d’âge.

Suite aux recommandations de l'Agence européenne des médicaments (EMA), la Commission européenne a décidé d’étendre la vaccination contre le mpox aux adolescents à partir de 12 ans. 

Un vaccin sûr et efficace pour les adolescents de 12 à 17 ans

"Le fait que les adolescents âgés de 12 à 17 ans puissent désormais être protégés contre le mpox grâce à un vaccin sûr et efficace constitue une avancée importante”, Stella Kyriakides, commissaire chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, dans le communiqué publié le vendredi 20 septembre dernier.

Le vaccin en question est l’Imvanex. Dans l’Union européenne (UE), il est autorisé depuis 2013 pour protéger les adultes contre la variole. Il a ensuite été utilisé pour le mpox, chez les adultes. 

Pour une utilisation chez les adolescents, c’est d’abord l’EMA qui a donné son feu vert. L’instance de santé a assuré qu’il était sûr et efficace pour les 12-17 ans.

"Bien que le risque global d'être infecté par le mpox pour la population générale de l'UE reste faible, nous travaillons en permanence au niveau de l'UE pour assurer une bonne préparation", souligne Stella Kyriakides.

La HAS ne donne pas son accord pour vacciner les adolescents

Au 17 septembre 2024, un total de 160 cas de mpox ont été déclarés à Santé publique France depuis le 1er janvier 2024. Il ne s’agissait que du mpox de clade 2, présent en Afrique de l’Ouest et moins grave que le clade 1 pour lequel l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché une Urgence de santé publique de portée internationale.

Le clade 1, à l’origine présent dans le bassin du Congo en Afrique Centrale, est plus mortel et facilement transmissible que le clade 2. Le 15 août dernier, un premier cas a été détecté en Suède, mais jamais en France.

Les épidémies de mpox de clade 1 sont de fréquence croissante en Afrique depuis début 2023, et le total de cas en 2024 est d’ores et déjà supérieur à celui de 2023, peut-on lire sur le site du ministère de la Santé. Ce clade est différent de celui responsable de l’épidémie de mpox en 2022 en Europe et notamment en France (clade 2)”. 

Pour l’instant, la Haute Autorité de Santé (HAS) ne donne pas son accord pour étendre l’autorisation du vaccin aux adolescents de 12 ans. Seules les personnes les plus exposées au virus, comme les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et ayant des partenaires sexuels multiples, peuvent en bénéficier.