En ce début du mois de sensibilisation au cancer du sein Octobre rose, revenons sur ce que dit le dernier rapport de l’Inca (Institut National du Cancer) sur cette pathologie.
Cancer du sein : quelle prévalence ?
"61.214 nouveaux cas de cancers du sein ont été diagnostiqués en 2023 (+0,3 % par an), et 12.600 femmes en sont mortes en 2021 (-1,3 % par an)", peut-on d’abord lire dans le document.
L’âge médian au diagnostic de cancer du sein est de 64 ans, et le taux de survie nette standardisée à 5 ans des femmes diagnostiquées entre 2010 et 2015 est de 88 %.
En 2017, la prévalence du cancer du sein a été estimée à 913.089 personnes.
Cancer du sein : à quel stade est-il le plus détecté ?
Par ailleurs, 60 % des cancers du sein diagnostiqués en France sont détectés à un stade précoce. "La détection d’un cancer du sein à un stade peu avancé de son développement permet de le soigner plus facilement, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements", indique l’Institut National du Cancer.
Pour favoriser une détection précoce, plusieurs actions existent : suivi particulier des patientes à surrisque, consultation d’un médecin en cas de changement au niveau des seins, examen clinique tous les ans à partir de 25 ans, mammographie de dépistage tous les deux ans entre 50 et 74 ans sans symptôme ni facteur de risque autre que l’âge.
"Après 74 ans, le dépistage n’est pas abandonné, mais individualisé", précise l’Inca. "Des modalités de suivi spécifiques sont recommandées pour les femmes présentant des antécédents médicaux, personnels ou familiaux ainsi que certaines prédispositions génétiques", complète l’institution.
Cancer du sein : quels sont les facteurs de risque ?
Enfin, les facteurs de risque du cancer du sein sont les suivants :
- l'âge (80 % des cancers du sein se développent après 50 ans);
- les antécédents médicaux personnels et familiaux ;
- la consommation d’alcool et de tabac ;
- le surpoids ;
- le manque d’activité physique ;
- certains traitements hormonaux de la ménopause ;
- les prédispositions génétiques ;
- ne pas avoir allaité.
"Parmi les cancers attribuables à la consommation d’alcool, le cancer du sein est le plus fréquent", soulignent les spécialistes. "Diminuer sa consommation d’alcool, surveiller son poids, arrêter de fumer, bouger et manger varié/équilibré réduisent le risque de développer la maladie", ajoutent-ils. "On estime que près de 20.000 cancers du sein pourraient être évités chaque année (soit un tiers des nouveaux cas de cancers pour l’année 2018)", terminent-ils.