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Supplémentation

La vitamine D booste la santé cardiométabolique

Par Sophie Raffin

Une nouvelle étude révèle qu’une supplémentation en vitamine D améliore la santé cardiométabolique, notamment chez les personnes âgées ou non-occidentales.

kavunchik/istock
Une nouvelle étude montre que la supplémentation en vitamine D a des effets bénéfiques la santé cardiométabolique.
Elle permet entre autres une réduction de la pression artérielle systolique et diastolique, du cholestérol, de la glycémie à jeun, de l'hémoglobine A1c ou encore de l'insuline sanguine à jeun.
Ces effets étaient surtout visible chez les populations non occidentales, les seniors, les personnes ayant des taux de vitamine D faibles ou encore un IMC inférieur à 30.

La vitamine D est fortement impliquée dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le bon fonctionnement du système immunitaire. Mais cela ne serait pas tout selon une étude, publiée dans la revue Engineering. Ses résultats révèlent que la supplémentation en vitamine D aurait des effets bénéfiques sur le cœur et la glycémie.

Vitamine D : elle a des effets bénéfiques sur la santé cardiaque

Pour mieux comprendre les effets de la vitamine D sur l’organisme, des chercheurs chinois et américains ont repris 99 essais contrôlés randomisés impliquant un total de 17.656 participants. L’analyse des différentes données recueillies montre que prendre tous les jours 3.320 unités internationales (UI) de vitamine D améliorait plusieurs indicateurs de la santé cardiaque comme la pression artérielle systolique et diastolique, le cholestérol, la glycémie à jeun, l'hémoglobine A1c ainsi que le taux d'insuline sanguine à jeun.

Ces effets bénéfiques étaient particulièrement significatifs et visibles chez les participants non-occidentaux, les personnes âgées ayant dépassé la cinquantaine, celles qui avaient un IMC inférieur à 30 ou encore des taux faibles de vitamine D (inférieur à 15,0 ng·mL).

Vitamine D et cœur : personnaliser la supplémentation selon les patients

Au vu de leurs résultats, les chercheurs avancent qu’il faudrait évaluer et personnaliser la supplémentation en vitamine D des patients en fonction de leurs caractéristiques personnelles comme l'âge, l'IMC et leurs origines. Par exemple, les résultats ont mis en évidence que des durées d'intervention plus longues (supérieur à trois mois) ou encore des doses plus élevées aideraient à optimiser les marqueurs de la santé cardiométabolique pour les quatre groupes spécifiques identifiés.

"En adaptant la supplémentation en vitamine D en fonction des caractéristiques individuelles, les fournisseurs de soins de santé peuvent améliorer l'efficacité de l'intervention et réduire la prévalence des maladies cardiométaboliques", concluent les auteurs dans leur communiqué.