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Épidémie

Mpox : l’OMS donne son feu vert pour un nouveau test diagnostique

Par Sophie Raffin

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a autorisé le déploiement du premier test permettant de diagnostiquer le mpox.

Irina Starikova/istock
MOTS-CLÉS :
Plus de 30.000 cas de contaminations au virus mpox et plus de 800 décès ont été signalés en Afrique en 2024.
Pour tenter d'enrayer les contaminations, l'OMS vient de donner son feu vert au premier test capable de repérer le virus mpox.
Ce test permet de repérer l'ADN du virus qu'il s'agisse du clade 1 ou du clade 2.

Le virus du mpox circule fortement dans le centre de l’Afrique. Selon le dernier bilan de l’agence sanitaire Africa CDC publié le 3 octobre 2024, 866 personnes ont été emportées par cette maladie auparavant appelée variole du singe. Pour tenter d’endiguer l’épidémie, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a donné son aval au premier diagnostic in vitro pour ce virus.

Mpox : le test détecte les deux formes du virus

Dans un communiqué publié le 4 octobre, l’OMS explique : "un diagnostic précoce du mpox permet un traitement et des soins rapides, ainsi qu’un contrôle du virus". "En Afrique, les capacités de dépistage sont limitées et les retards dans la confirmation des cas de mpox persistent, contribuant à la propagation continue du virus", rappelle l’agence.

L’objectif du nouveau test PCR baptisé Alinity mMPXV est d'accélérer les diagnostics. Il permet de détecter l’ADN du virus, aussi bien celui du clade 1 (variant qui sévit actuellement en Afrique) que du clade 2. Les prélèvements sont effectués au niveau des lésions cutanées des patients par le biais d'un écouvillon.

Le nouveau test contre le mpox a été ajouté à la liste d’utilisation d’urgence de l’OMS. Ce dispositif permet d’assurer les autorités sanitaires des pays touchés de son efficacité, mais également de favoriser sa diffusion.

Mpox : améliorer le diagnostic pour stopper le virus

"Ce premier test de diagnostic mpox répertorié dans le cadre de la procédure d’utilisation d’urgence représente une étape importante dans l’élargissement de la disponibilité des tests dans les pays touchés", précise Yukiko Nakatani, sous-directrice générale de l’OMS pour l’accès aux médicaments et aux produits de santé. Elle ajoute ensuite : "l’amélioration de l’accès à des produits médicaux de qualité est au cœur de nos efforts pour aider les pays à contenir la propagation du virus et à protéger leur population, en particulier dans les régions mal desservies".

Selon les autorités sanitaires, plus de 30.000 cas de contaminations au virus mpox ont été signalés en Afrique en 2024. Les pays les plus touchés sont la République démocratique du Congo, le Burundi et le Nigeria. L’épidémie est nourrie par l’apparition du nouveau variant (clade 1b).