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Oncologie

Octobre rose : 6 conseils d'oncologues pour prendre soin de vos seins

Par Joséphine Argence

Plusieurs règles d’hygiène de vie peuvent être instaurées, afin de réduire les risques de cancer du sein.

MikeSaran/IStock
Des mesures d’hygiène de vie peuvent être mises en place pour prendre soin de ses seins au quotidien.
Réduire sa consommation d’alcool permet notamment de limiter les risques de cancer du sein.
Réaliser régulièrement des dépistages permet aussi de détecter une anomalie ou un cancer du sein avant l’apparition des premiers symptômes.

Tout le mois d’octobre, des actions de prévention contre le cancer du sein ont lieu. Il est notamment conseillé de surveiller régulièrement l’aspect de sa poitrine, afin de repérer tout éventuel changement ou la présence d’une masse.

Au quotidien, plusieurs bonnes habitudes permettent également de prendre soin de ses seins. Dans une interview accordée à la clinique de Cleveland, les Docteures Erin Roesch et Tiffany Onger, deux oncologues américaines, ont dévoilé six recommandations à appliquer pour prévenir les risques de cancer du sein.

Faire attention à son alimentation

L’alimentation est une des clés pour être en bonne santé. Les produits riches en sucres ajoutés et en graisses saturées ou encore les aliments frits augmentent significativement les risques de cancer. En alternative, il est préconisé de préparer des assiettes colorées composées de fruits et de légumes de saison, d’aliments riches en acides gras oméga-3 (maquereau, hareng, saumon…) ou de céréales (flocons d’avoine, riz brun, quinoa…).

"Mais ne pensez pas que vous devez suivre un régime strict qui se résume à des jus de fruits et des salades de chou frisé (…) Il s'agit de faire preuve de modération. Vous pouvez donc manger de la viande rouge si vous aimez cela ou manger un biscuit tout juste sorti du four. Il s'agit simplement d'en limiter la consommation", précise la Docteure Tiffany Onger.

Maintenir son poids de forme

Le surpoids et l’obésité prédisposent à l’apparition d’autres maladies et réduisent la qualité de vie. Ils sont notamment associés à un risque de développer plusieurs cancers, en particulier le cancer du sein chez les femmes ménopausées. Il est donc préconisé de maintenir son poids de forme.

Pratiquer une activité physique

Associée à une alimentation équilibrée, l’activité physique régulière permettrait de diminuer l’incidence du cancer du sein. Le sport permet de conserver un poids de forme, de renforcer le système immunitaire et de réduire les niveaux d'œstrogène et de sucre dans le sang. "Il suffit de 30 minutes d'activité modérée cinq jours par semaine pour faire la différence", note la Docteure Erin Roesch.

Proscrire le tabagisme

La consommation de tabac est un facteur favorisant la survenue de nombreux cancers. En effet, la fumée d’une cigarette contient plus de 7.000 substances chimiques, comprenant 70 cancérigènes connus (benzène, arsenic, chrome…), selon Ameli santé, la plateforme de l’Assurance Maladie. Outre le cancer du poumon, le tabac serait donc impliqué dans le développement de plusieurs cancers, dont le cancer du sein.

Réduire sa consommation d’alcool

Deux femmes sur trois ignorent que la consommation d’alcool est un facteur de risque majeur du cancer du sein, d'après la Ligue contre le cancer. Plus elle est élevée, plus les risques sont accrus de développer cette pathologie. Mieux vaut donc y faire attention et limiter sa consommation de boissons alcoolisées.

Effectuer régulièrement des dépistages

Le dépistage des cancers du sein permet d’identifier tôt une potentielle anomalie ou un cancer avant l’apparition des symptômes. "Cette détection précoce augmente les chances de guérison : elle permet à 99 femmes sur 100 d’être en vie 5 ans après le diagnostic. Par ailleurs, les cancers détectés à un stade précoce nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs, avec moins de séquelles", souligne l’Institut national du cancer.

Tous les deux ans, les patientes âgées de 50 à 74 ans reçoivent une invitation de leur Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) pour réaliser une mammographie, associée à un examen clinique des seins (observation et palpation). Cet examen vise à dépister une anomalie ou des signes précoces de cancer du sein.