- Un premier cas de mpox lié au variant clade 1b a été enregistré en Allemagne, le 18 octobre 2024.
- Les autorités sanitaires allemandes assurent que "le risque pour la santé de la population en Allemagne" était "faible".
- Selon l'agence sanitaire de l'Union africaine, 42.000 cas de mpox et environ 1.100 décès ont été enregistrés en Afrique depuis janvier.
"Le 18 octobre 2024, une infection au mpox par le nouveau clade 1b, acquis à l'étranger, a été détectée en Allemagne", avertit l'Institut de veille sanitaire Robert Koch (RKI) dans un communiqué le 22 octobre. Il s’agit du premier cas de la maladie, anciennement appelé variole du singe, dans le pays européen.
Mpox en Allemagne : un risque faible pour la population
L’organisme de santé d’outre-Rhin n’a pas donné de détails sur le patient ou l'origine de sa contamination au clade 1b. Il a, en revanche, assuré que "le risque pour la santé de la population en Allemagne" était "faible", rappelant que le virus ne se transmet qu'après "un contact physique étroit" avec une personne contaminée.
"On suppose que le patient a été infecté dans un pays d’Afrique orientale", a indiqué une porte-parole de la ville de Cologne à l’AFP. Le RKI a ajouté qu'il suivait la situation “de très près” et que ses recommandations seront adaptées si nécessaire.
Il ne s’agit pas du premier cas européen de mpox avec le nouveau variant. Un cas importé avait été identifié en Suède en août dernier.
Mpox : une épidémie en passe de devenir incontrôlable en Afrique
Le mpox circule fortement en Afrique depuis plusieurs mois. Les cas sont nourris par deux virus : le clade 1 présent surtout en Afrique centrale ainsi que le nouveau variant clade 1b. Ce dernier, particulièrement virulent, frappe principalement la République démocratique du Congo (RDC). Il a aussi été observé au Burundi, Kenya, Rwanda et en Ouganda.
Selon les derniers chiffres transmis par l'agence sanitaire de l'Union africaine, 42.000 cas de mpox et environ 1.100 décès ont été enregistrés sur le continent africain depuis le début de l’année. Les autorités locales estiment que l'épidémie pourrait devenir "hors de contrôle" prochainement, si aucune mesure n'est prise.
Pour tenter de freiner la progression du virus, une campagne de vaccination a été lancée début octobre en République démocratique du Congo.