Ce 28 octobre , le ministère de la Santé mauricien a déclaré qu’un premier cas importé de Mpox, anciennement appelé variole du singe, a été identifié dans le pays. Le patient est un ressortissant nigérian de 49 ans, qui a été hospitalisé à Port-Louis et dont l’état de santé "ne suscite aucune inquiétude", selon un communiqué du cabinet.
Cas de Mpox à Maurice : le patient a été placé en isolement
Après la confirmation du diagnostic par un test PCR, le plan opérationnel contre la variole du singe a été mis en place par les autorités sanitaires : le patient a été isolé et le traçage de potentiels cas contacts a débuté.
Selon l’Institut Pasteur, 87.972 cas de variole du singe ont été détectés dans le monde entre le 1er janvier 2022 et le 19 juin 2023, dont 52 cas en France. En juillet 2022, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait annoncé, pour la première fois, que l’épidémie de Mpox était une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) à la suite de sa propagation "extraordinaire" dans plus de 75 pays non endémiques. L’organisme avait déclaré une deuxième USPPI face à la recrudescence du Mpox en République Démocratique du Congo et dans plusieurs pays voisins, ainsi que l’apparition d’une nouvelle souche virale possiblement plus transmissible (clade 1b).
Comment reconnaître la variole du singe ?
Moins contagieuse que la variole humaine, le Mpox se traduit généralement par une période d’incubation d’environ douze jours avant la survenue des premiers symptômes. Passé ce délai, le patient peut souffrir d’un syndrome fébrile comprenant des courbatures, des céphalées ou encore de la fatigue pendant un à quatre jours. Une phase éruptive survient ensuite durant deux à quatre semaines avec des éruptions cutanées sous forme de petites tâches (éruptions maculopapulaires évoluant vers pustules, vésicules et croûtes…), qui touchent l’ensemble du corps.
Cependant, la variole du singe peut désormais présenter un tableau clinique légèrement différent, notamment en raison du variant clade 2b. "L’épidémie qui a sévi à partir de mai 2022 en Europe, liée au clade 2b – et qui s’est étendue ensuite dans le reste du monde – montre des éruptions cutanées plus localisées, souvent sur les zones génitales ou péri-anales", note l’Institut Pasteur