ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Journée mondiale de l’AVC : un toutes les 4 minutes en France, comment le repérer et le prévenir

Neurologie

Journée mondiale de l’AVC : un toutes les 4 minutes en France, comment le repérer et le prévenir

Par Joséphine Argence

À l’occasion de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC) ce mardi 29 octobre, différentes recommandations sont émises pour identifier les signes de cette attaque cérébrale et diminuer les risques de lésions cérébrales permanentes.

Jelena Stanojkovic/IStock
Dans l’Hexagone, près de 140.000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année.
Les signes d’un AVC surviennent généralement brutalement, et il faut agir vite pour limiter les risques de séquelles permanentes.
Plusieurs règles d’hygiène de vie permettent de réduire le risque d’AVC.

En France, une personne est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) toutes les quatre minutes, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Un diagnostic ainsi qu’une prise en charge précoces permettent cependant de diminuer la mortalité de 30% et de limiter les séquelles invalidantes liées à cette attaque cérébrale. Il faut donc être vigilant à plusieurs signes pour reconnaître un AVC.

Quels sont les symptômes alertant sur un AVC ?

Chaque année, 140.000 personnes sont touchées par un AVC en France. En cas d’AVC, plusieurs manifestations surviennent brutalement, dont :

Devant des signes évocateurs de cette pathologie, il est préconisé de contacter directement le 15 ou le 112, afin de réduire le temps de prise en charge et de limiter la gravité des lésions.

En attendant les secours, il est conseillé de veiller au confort de la personne en l’aidant à s’assoir ou à s’allonger. Si cette dernière présente des troubles de la conscience, vous pouvez la placer en position latérale de sécurité. Il ne faut également pas lui donner à boire, à manger ou lui administrer un médicament oral ou en injection. Ameli Santé, la plateforme de l’Assurance maladie recommande aussi de "noter l'heure de survenue des premiers signes de l'AVC", car "ce détail est important pour les traitements à venir", et aussi de "regrouper si possible les ordonnances et les derniers examens de sang réalisés".

Comment prévenir les risques d’AVC ?

Dans une interview accordée à France Info, la Professeure Sonia Alamowitch, cheffe du service des urgences cérébro-vasculaires à la Pitié-Salpêtrière à Paris (75), a indiqué qu’un "AVC sur quatre survient avant 65 ans et un sur dix avant 50 ans", mais que "l'on peut faire baisser le risque de 80%" grâce à une bonne "hygiène de vie".

L’alimentation est notamment un facteur auquel il faut prêter attention. Un régime équilibré composé de viandes blanches, de poissons, de fruits et de légumes permet de réduire les risques d’AVC. On évite donc de consommer en excès des viandes rouges, des charcuteries ou des plats préparés riches en sucre, en graisses et en sel.

Associée à une bonne alimentation, l’activité physique est également essentielle pour préserver sa santé neuro-cardiovasculaire. Se déplacer plus régulièrement à pied, préférer les escaliers à l’ascenseur, jardiner ou bricoler quotidiennement… Ce sont des habitudes  simples à mettre en place au quotidien qui permettent d’agir sur les risques d’ACV.

L’hypertension artérielle est un facteur favorisant la survenue d’AVC. "Lorsque la pression est élevée dans les vaisseaux, elle peut soit favoriser une hémorragie par rupture du vaisseau (AVC hémorragique) soit favoriser la formation de la plaque d’athérome qui va boucher le vaisseau et provoquer un infarctus cérébral ( AVC ischémique)", note l’Hôpital Bicêtre. Elle doit donc être dépistée et traitée pour prévenir les risques d’AVC.