- D’après un sondage mené par Opinion Way, pour Omron Santé, seulement 31 % des Français citent la fibrillation atriale comme le principal facteur de risque d’AVC.
- Lorsqu’une définition de ce trouble du rythme cardiaque a été demandée, 15 % des adultes interrogés ont déclaré qu’il s’agissait d’une inflammation du tissu conjonctif de l’oreille.
- En outre, 83 % des personnes sous-estiment la prévalence de cette arythmie.
Âge, sédentarité, diabète, obésité… Plusieurs facteurs peuvent provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC), qui représente une cause majeure de mortalité dans l’Hexagone. D’après un sondage mené par Opinion Way, pour Omron Santé, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre l’attaque cérébrale, certains sont plus connus que d’autres par le grand public. En effet, les personnes interrogées identifient l’hypertension artérielle comme le principal facteur de risque d’AVC (70 %) avant les antécédents familiaux d’AVC (60 %) et le tabagisme (56 %).
AVC : seuls 31 % des adultes citent la fibrillation atriale comme un principal facteur de risque
Cependant, les adultes sont seulement 31 % à citer la fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque qui accélère le cœur et le fait battre de manière irrégulière. Dans le détail, cette arythmie peut conduire à la formation de caillots dans les cavités cardiaques. Lorsqu'un de ces caillots est transporté dans le sang, il peut bloquer un vaisseau sanguin dans le cerveau et provoquer un accident vasculaire cérébral.
Ce facteur de risque est à prendre au sérieux, car il multiplie par 5 le risque d’attaque cérébrale. Mais selon les données, 4 Français sur 5 ne connaissent pas précisément la fibrillation atriale. Ce chiffre atteint 16 % chez les 65 ans et plus. "Sur les 62 % des personnes qui donnent une mauvaise réponse quant à la définition de ce qu’est la fibrillation atriale, 15 % pensent que c’est une inflammation du tissu conjonctif de l’oreille, 14 % pensent que c’est une élévation trop importante de la pression dans les artères qui persiste dans le temps, ou encore 6 % pensent que c’est une inflammation de l’articulation du petit doigt de la main !"
La plupart des Français sous-estiment la prévalence de la fibrillation atriale
L’étude montre également que 83 % des adultes sous-estiment la prévalence de ce facteur de risque (79 % chez les 65 ans et plus). Pour rappel, la fibrillation atriale touche près d’un million de personnes en France et ce nombre "devrait d’ailleurs doubler d’ici 2050 pour atteindre 2 millions d’adultes." Pourtant, plus d’un tiers des Français manque d’informations concernant le lien entre l’hypertension artérielle et la fibrillation atriale.