A dix ans, il mesurait 1,10 m et les médecins estimaient qu’il ne dépasserait pas 1,50 à l’âge adulte. Aujourd’hui, il est considéré comme le meilleur joueur de foot du monde. Et si la star planétaire mesure 1,69 m, c’est grâce à l’hormone de croissance synthétique, la somatotrophine. Dans le Figaro, Anne Prigent décrit le cauchemar que vivent les enfants de petite taille dans la cour de récréation et les railleries dont ils sont l’objet. A l’âge adulte, mesurer 1,50 devient un handicap. « C’est pourquoi, souligne la journaliste, il faut se soucier très tôt d’une taille trop petite. Ces investigations permettront de découvrir s’il s’agit d’un déficit d’hormone de croissance ou d’une pathologie sous-jacente.
En France, précise le quotidien, la prescription de somatotrophine est autorisée en cas de déficit d’hormone de croissance et pour certaines maladies. Syndrome de Turner, anomalie génétique, au total 25000 enfants souffriraient d’une de ces pathologies. Et après procédure contradictoire, explique la journaliste, la Haute autorité de santé a décidé de maintenir le remboursement à 100% pour ces catégories de patients. L’agence européenne du médicament vient, elle, de rappeler que le rapport bénéfice de risque de la somatotrophine restait favorable. En décembre 2010, une étude avait mis en évidence une très faible surmortalité chez des jeunes adultes traitées. Mais ce travail comportait des biais méthodologiques.