“Je voyais mon médecin pour vérifier l’avancée du traitement et il se trouve que malheureusement ça n’avance pas bien.” L’actrice des films “Rosetta” et “À perdre la raison” a révélé dans l’émission Sept à Huit du 1er décembre 2024, la rechute de son cancer après plusieurs mois de rémission.
Corticosurrénalome : “C’est un cancer hyper rare”
"Il y a une partie de mon cancer qui répond, et une autre qui n’y répond pas, voire qui progresse. La partie qui progresse est plus grande que celle qui réduit. Me revoilà partie pour la chimio que j’ai connue il y a un petit plus d’un an. Avec même une petite dose en plus d’un truc nouveau, qui paraît-il va surprendre la tumeur", confie Emilie Dequenne qui avait découvert son cancer en août 2023 lors d’un tournage. Dans l'interview diffusé sur TF1, elle a expliqué qu'elle devra être régulièrement hospitalisée pour recevoir ce nouveau traitement chargé de combattre son corticosurrénalome.
"C’est un cancer hyper rare qui touche 1 à 2 personnes sur un million par an dans le monde", précise la comédienne. Il se développe le plus souvent chez l’adulte entre 40 et 50 ans ainsi que chez les enfants de moins de 15 ans. Par ailleurs, son incidence est plus élevé chez la femme, sans qu’on en connaisse la raison.
Émilie Dequenne : "Au fond de moi, je sais que je ne vivrai pas aussi longtemps que prévu”
Pourtant, en avril dernier, les résultats étaient assez encourageants pour prononcer le mot rémission. Malheureusement, ce cancer, qui se développe sur la glande surrénale, est connu pour être très agressif. “J’ai senti, cet été, que ça n’allait pas très bien dans mon corps”, reconnaît Émilie Dequenne devant les caméras de l’émission de la première chaine.
Si l'actrice est prête à se battre contre la tumeur, elle sait que son combat sera difficile. “On parle que de rémission. On ne parlera jamais de guérison”, explique la femme de 43 ans. “Au fond de moi, je sais que je ne vivrai pas aussi longtemps que prévu”, précise-t-elle.
L’actrice a confié avoir dû annuler ou repousser plusieurs projets pour poursuivre son traitement qui provoque fatigue, vertiges et difficultés de concentration. Malgré ses troubles, elle a décidé de parler ouvertement de sa maladie pour sensibiliser le grand public. "Ça me fait beaucoup de bien", confie Émilie. "C’est déjà tellement lourd et difficile à vivre, on se sent très seul, je suis très entourée, mais dans la souffrance il y a une forme de solitude extrême. Je ressens au fond de moi que j’ai besoin d’en parler alors j’en parle. C’est mon petit médicament", ajoute-t-elle.
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